Lundi 10 septembre 2007 à 21:55

Et ce fut ainsi que tout commença.

 

Dans son esprit, quelque chose le rongeait.

Prenait de lui, de son âme, comme une tique aspire le sang.

Et à cela s'ajoutait une douleur irrationnelle, mélange de terreur de plaie à vif. Physique autant que psychique, la douleur hurlait dans son corps, répandait une aura rouge, une aura qui supprimant toute pensée, qui envahissait l'esprit et le verrouillait à double tour.

 

Lui aussi criait. En même temps que la douleur, il criait. En silence. A s'en déchirer l'âme. Elle partait en lambeaux, tombait en morceaux soyeux et translucides, aussi légers qu'une brise d'été, aussi éphémère que le vent.

 

Son âme était aussi perdue qu'un membre amputé, petit à petit, morceau par morceau, elle s'enfuyait de lui à jamais.

 

Il appelait. De ton son cœur, il appelait à l'aide. Quand son cœur se brisa, il appela de son corps. Quand il fut disloqué, il appela de son esprit.  Quand il disparu à son tour, il avait voulu donner son âme pour appeler encore, encore et encore.

Mais tout son être était dissipé, parti en fumée, éparpillé.

 

Il ne restait de lui qu'une impression de doute, et une bribe de vie. Avait-il seulement été là ? Avait-il réellement existé, avant d'être si près de devenir le Vide même ? Quelles étaient ces pensées qui flottaient là, après que la douleur ait disparu ? Est-ce que ces pensées sont ce qu'il reste de lui ? Cendres au vent, elles volaient en tous points, elles cherchaient un endroit où se fixer et faire revivre son hôte.

De toutes ces pensées, de tout ce qu'il lui restait, il appelait encore à l'aide.

 

Quand penser à appeler disparu, il ne pensa plus qu'à être. Juste exister.

 

Quand penser à exister disparu aussi, il cessa d'être.

 

Dans un soupir…

 

Et ce fut ainsi que tout fut fini.



( musiques, plus tard. ) ( correction, plus tard ) ( dire si ca parle de moi, plus tard )

Dimanche 9 septembre 2007 à 22:36

Je pourrais écrire un conte sur celui que l'on appelle : L'éternel solitaire.


Mais j'en ai marre des autobiographies.


Alors je fais dans le subtil.


Et ca tient en quatre phrases.

Samedi 8 septembre 2007 à 13:14

Alors que tous, vous rêvez d'une vie extraordinaire, une vie où vous êtes célèbre, riche... D'une vie où tout vous est possible, parfois même vous rêvez de mourir, d'en finir, tandis que d'autres veulent partir loin, voyager, d'autres encore rencontrer le grand amour, vivre ce que l'on souhaite au plus profond de nous. Alors que vous rêvez de tout et de rien, que vous rêvez d'un été eternel, de neige sur le monde, d'apocalypse et d'aube du monde...



Moi je rêve... d'une vie.

D'une simple chose qui remplit le coeur.
De vivre.
D'être.
De ressentir enfin ce que j'ai perdu.
Je dis qui je suis.
Mais je ne le suis plus.
Tout s'envole.
Tout fuit.
Je reste, là, sans rien d'autre que moi.
Et alors que je me retourne, je vois un mur froid, sans espoir.

Et je me dis...
Qu'un jour je devrais l'abattre et laisser passer le soleil.

Car la Lune, aussi belle qu'elle soit,
Est aussi futile qu'elle laisse un goût amer.

Je dois cesser de rêver.
Et vivre, tout simplement.

Même sans personne avec moi.

Peu importe de ce que je n'ai plus.

Mardi 4 septembre 2007 à 9:51

Ca y est.

De  14 heure à 16 heure aujourd'hui, je vais devoir retourner dans le monde social.
Retourner dans des locaux brûnatres et poussiéreux ( fichtre, mon nez ), avec un vieux bâtiment à moitié moche ( parce qu'à moitié refait, mais pas de bol... côté collège. ),

Où les lattes de bois du parquet ressemble à un vieux chalet du klondike inutilisé depuis la ruée vers l'or.
Où les trous dans le sol sont si fréquents qu'on pourrait se casser la gueule avec nos chaises en deux secondes, si on avait le malheur de trop se balancer.
Où un rat crevé était resté dans la chambranle de la porte de ce vieux bâtiment, côté collège.
Où le bosquet derrière le terrain de sport est un endroit interdit : Pourquoi ? Y'a-t-il eu des disparitions ? Des morts ? Des aliens ? Un lapin mangeur d'hommes ? Qui sait... Ceux qui y sont allés seuls ne sont jamais revenus.
Où... j'ai plus d'idées, tiens.

J'essayais juste d'évacuer ma grande peur de retourner dans...
Mon lycée ! ' craaaacr ccraaacr '   ( <- bruit de tonnerre, pour ceux qui auraient pas compris )


Fin... ou plutôt... début ! ( <- calembour, pour ceux qui auraient pas compris. )

___________________

Voilà qui est fait. TS1, emploi du temps sympa. On est sorti une heure plus tôt ( merci, monsieur le prof tit ), j'ai parlé à des gens ( wahou, je sais, ca fait peur )...
bref, une rentrée normale.

Dimanche 2 septembre 2007 à 1:15

Cette douleur qui me déchire la poitrine, d'où vient-elle ?

Que dirait-on de moi, si je mourrais, là, sans un adieu ?

Ah... parlerait-on de moi, déjà ?
Se souviendrait-on de moi ?
De moi tout entier, de MOI, Moi, Moi, Moi ?

Je n'en sais rien.

Mais cette douleur dans ma poitrine, elle, est bien réelle.

Mais dites-moi juste pourquoi ?
Pourquoi Moi ?
Pourquoi je dois savoir sans rien en comprendre ?

Pourquoi, moi, j'ai le CA ?

Personne ne me répondra.
Personne ne me le dira.
Personne ne me relevera.
Personne ne me parlera.
Personne ne me sourira.
Personne n'ira vers moi.
Personne ne pensera à moi.
Je vivrais seul

C'est mon destin.
Je le sais.
Je sais.
C'est CA.



<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast