Mercredi 27 juin 2007 à 11:43



J'ai été tagué par : Elle


1]
Je parle peu. Je ne sais plus trop d'où ca vient. Je me suis réfugié dans le mutisme, j'ai créé un mur du Silence qui me protège tout comme mon Masque.
Je prive peut-être les autres de moi-même, mais qu'ils apprennent à écouter mon Silence, qu'ils le comprennent, et alors je parlerais. Je ne suis pas très bon question communication.
Pour moi, le silence est nettement plus bruyant que des cris. Alors si je veux faire du bruit, autant faire silence.

2]
Mon rêve le moins réaliste mais mon préféré serait de vivre dans un livre de fantasy. Chevaucher et combattre, me faire connaitre et reconnaitre par mes actions, et non pas un bout de papier signé et daté. Devenir un Héros, avoir un Destin. Sentir gonfler la magie en moi, l'utiliser. L'impulsion de combattre pour protéger ceux que j'aime, au mépris de ma propre vie. Les nuits sous le ciel étoilé, en sachant que demain sera dur, mais en ayant un but.

3]
J'ai un frère spirituel. On parle peu en ce moment, mais je sais qu'il est là. Je suis une partie de lui, il est une partie de moi, nous sommes deux facettes d'un même personnage. Nos opinions parfois divergent, mais nous avons un lien qui fait que jamais nous nous abandonnerons. Il est à Paris, je suis à Angers.
Ce lien, est quelque chose qui est niché au plus profond de nous-mêmes, il nous constitue. Voilà pourquoi cela sera éternel.

4]
Zarathoustra - de Nieztche, bien sûr - parlait de la Voie du Créateur. J'ai compris que je suivais cette voie, la voie du Solitaire. C'est dans ma nature d'aimer à être seul, et parfois de faire en sorte que je sois seul, même si ca me rendra triste.
Je me demande parfois si je suis condamné à rester seul, de cycle en cycle, d'année en année, quoi que je fasse. J'ai peur que ca recommence toujours selon cette logique qui m'échappe.
Tôt dans ma vie, on a implanté en moi les graines de la solitude, et aujourd'hui les racines en sont ancrées au plus profond de mon être.

5]
Je ne m'y suis pas encore mis vraiment sérieusement, mais je veux écrire, créer des mondes, y vivre. A travers les mots existe une autre réalité, et je veux la créer, je veux que d'autres puissent s'y retrouver, et rêver, un instant, être en ce monde, à la place de la personne au centre du livre. De mon livre. Celui que j'écrirais un jour. Il faut que je le fasse.

6]
J'ai d'autres moi. Ils sont là, ils m'écoutent, ils me voient, ils me parlent ( sans que je les entende vraiment ). J'avais donné un prénom à ces autres moi, mais il ne me semble plus adapté. C'est juste qu'ils sont indéfinissables, innommables. Ils ont tués le moi d'avant, et ont créé de toute pièce le moi qui écrit ces mots aujourd'hui. D'un côté, je préfère celui-là. 
Simple réaction contraire : On m'a mis seul, alors je me suis créé des compagnons. Si je trouve une personne pour être avec moi, peut-être qu'ils disparaîtront. Peut-être...

7]
Il ne doit plus rester que des choses un peu futiles à dire ici.
J'aime marcher pieds nus. Dès que je le peux, je le fais.
J'ai peu de préjugés. J'ai du mal à vouloir du mal aux gens. Empathique, on dit.
J'ai réussi à passer une nuit blanche à lire, il n'y pas longtemps.
J'espère que quelqu'un existe pour moi, quelque part.
J'espère que j'existe pour quelqu'un, quelque part.
J'espère que mon destin n'est pas morne.
Si je meurs un jour... Qu'on ne m'oublie pas. Car cela serait comme mourir une seconde fois.


[ cherche des gens à taguer ]

Mardi 26 juin 2007 à 0:21



Oral fini, enfin les vacances.

Je vais pouvoir dormir le jour et lire la nuit ! ( au lieu d'être obligé de faire l'inverse. )

Bien sûr, le jour, il faut aussi acheter les bouquins, et heu... c'est à peu près tout. ( j'ai quand même douze tomes à acheter, quoi. Ouille mon porte-monnaie. )

Bonne vacances aux gens, quels que soient leur nature ( humain, humaine, loutre )

' Je vais encore finir autiste à la fin des vacances. Yahoo. '


Comme la vie offre ce qu'on lui achète,
Nous sommes malheureux d'avoir une fin.
Comme nous courons toujours dans le noir,
Nous nous heurtons à tout ce que l'on ne voit.
Comme nous saluons chaque matin notre reflet,
Nous ne voyons pas son regard triste sur nous-mêmes.

Pourtant, le monde parle. 
Ecoutons-le.



Et voici ce qui va m'occuper la plus grande partie de mon temps ( hors heure lecture ) :
Ca commence par M, et ca finit par orrowind.
Ca suffira.



Lundi 25 juin 2007 à 12:02

J'avais prédit que ceux auquels j'ai tenu cette année, ceux avec qui je me sentais bien, partiraient, se fondraient dans la Foule et me laisseraient à l'écart.

J'avais prédit que le cycle solitaire recommencerait, et que je devrais à nouveau remettre mon masque. Ce masque terrible, que je hais plus que tout, ce masque sans sourire, ce masque insensible à tout et à tous.

J'avais prédit que je ne serais à nouveau qu'un passage dans leurs vies, et que ceux auquels je me croyais attaché pour toujours m'oublieraient, alors.

Il semblerait que j'ai eu raison.

Samedi 23 juin 2007 à 12:46

Nouvel Habillage : In a Dream

J'ai fait de mon mieux, et c'est pas fini, mais bon.
J'aime le Ciel ( en général), donc voilà.

Jeudi 21 juin 2007 à 23:50



Ca faisait longtemps que j'avais pas été tenté d'écrire un texte comme j'en ai l'habitude ( à savoir étalage de ce qui me gêne, et c'est bien triste en général. Ca me sert à me relâcher. ).
Sans doute parce que j'avais pas grand chose à dire, en fait.
Pourtant. Cette impression de vivre dans le vide, je la hais.

Voyez... on vit, et c'est tout. Peu d'émotions ( peu de choses m'en donnent de fortes, aujourd'hui. C'est... dommage) à part un bref contentement pour certaines choses. Pas de bonheur absolu.

Un désespoir qui grandit comme la nuit qui commence à s'étendre au crépuscule; on appelle la lumière, mais on sait que la nuit tombera, quoi qu'on fasse. C'est irremédiable. Mais est-ce  infini ? Je ne sais. Un autre jour m'attend peut-être... si la nuit ne m'achève pas.

Envole-toi, oiseau sans ailes,
Si tu le peux, fuis au plus loin,
Avant que ne tombe la Nuit,
Car je crains que ta mort,
Ne survienne dans ton sommeil.
Cela t'empêche de dormir,
Et tu attend le jour avec anxiété.

Seul fait marquant, je me souviens de mes rêves. Ils me tiennent toute la matinée. Pas  de rêves fantastiques, de dragons et de monstres, non, mais plutôt des rêves de vie, des rêves où je sors, où je vois des gens que j'ai n'ai pas vu depuis un moment.
Certains rêves, qui me laissent songeurs, sont les plus étranges. Je suis alors un enfant, moi enfant, mais différent, comme si mon esprit adulte
( adolescent, comme vous voulez ) était dans ce corps. Alors des choses se passent, je ne me souviens pas vraiment... des gens d'aujourd'hui que je rencontre enfant, souvent je suis en danger sans le savoir, et le plus souvent... je suis seul. ( comme dans la réalité de cette époque, aussi. ) 
Toujours cette châpe de plomb qui assombrit mes jours depuis que je suis en âge d'en avoir conscience. Cette ombre ( de qui ? ) qui plane au dessus de moi, m'étouffe et me coince au sol, moi qui criait vouloir m'élever. Quelle pitié. Je me mépriserais presque, si c'est pas déjà le cas.

Comme un papillon de nuit, je sais que le jour me sera insupportable, car il m'apportera la douleur, et je sais aussi que le jour, dans toute sa splendeur m'abandonnera sans trop le savoir. Comme cette année, d'ailleurs. Sans trop que je sache pourquoi aussi. Un papillon doit-il louer le jour pour qu'il reste ?
Qu'ais-je fait, pour que vous partiez ? Est-ce que vous vous lassez ? Ou suis-je seulement un papillon exécrable, que l'on sait qu'il ne pourra rien parce qu'on lui a brisé les ailes ?

Je suis juste un papillon de nuit qui ne peut voler par crainte de l'obscurité, et qui veut voir le jour, en sachant qu'il le tuera.


Soleil, existeras-tu pour moi ?

Fol espoir, en vérité.
Ce n'est qu'un rêve.
Et un rêve est fait pour le rester.
Hélas...


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