Mercredi 25 juin 2008 à 13:24

Une danse de destruction. Une envie de voler vers la sortie. Un gros EXIT clignotant tout là haut, en vert et blanc, qui appelle. Des ailes me poussent... vers le fond.

Une danse de désir. Comme si mon âme était happée ailleurs, aspirée dans une autre vie, dans un autre lieu, pour fusionner avec qui le veut. Avec celle que je veux.

Un danse de haine. Un besoin de tuer cet être qui est en moi et qui me ronge les entrailles de son rire mauvais. Le Garçon au yeux noirs. Kyle. Casser le miroir et mon reflet.

Une danse finale. La der des der. Celle qui augure la plus grande destruction jamais connue auparavant. La fin. La disparition. Un souhait.

" Si je meurs, effacez-moi de la mémoire des gens. Faites que ma vie n'ait pas continué à partir du moment où j'aurais du mourir. "



Samedi 21 juin 2008 à 20:20

Tu me parlais du fait de revenir en arrière si je pouvais.

Si je pouvais, je ne reviendrais pas seulement en arrière.
Je serais capable de tout recommencer à zéro. Tout refaire sachant ce que j'ai raté. Ce que je rate encore en croyant bien m'y prendre.
Je déplore une chose que j'aurai pu régler si j'avais eu la patience et le courage de le faire.
Mais non, je fuis, je me fais lâche, je me poignarde moi-même.

Et en voulant revenir en arrière, je me rend compte que je pourrais commettre une faute encore pire.
Parce que peut-être que mon futur n'est pas si sombre. Peut-être que j'ai peur de le voir, et peur d'être heureux. Je ne vois que l'obstacle, le chemin, les difficultés, mais jamais le but.
Si je revenais en arrière, si je pouvais tout recommencer, peut-être pourrais-je réparer certaines choses, vivre plus fort et mieux, m'améliorer...
Mais je te perdrais au passage.

Mardi 17 juin 2008 à 22:41

Quand tout parait s'effondrer----------------------------quand tout parait disparaître dans un nuage de folie, et que toute chose qui avait sa place dans le monde s'envole---------------s'enfuit, s'efface, moi-----je----nous, toute chose disparaît avec et perd toute crédibilité. A jamais.

Quand je-----nous----tu avais notre----ma---ta place en ce monde et qu'un brusque retour en arrière nous rappelle à ce que l'on était avant, on ne peut que sombrer dans la plus folle des solitudes.

 

Quand je me dis toutes ces----------quand nous voyons en nous toutes mes folies--------je perds tout contrôle, toute envie, rien n'a plus d'importance, c'est comme la brume, une chape de plomb féroce et corrosive, qui me donne des ailes noires-----------------des ailes d'envie de vie, qui, au lieu de me porter haut dans le ciel, m'enfoncent sous terre---------------------font des abysses mon tombeau.

 

Ainsi disparaître de la surface de la terre devient une envie----------------------------------------une féroce tension de savoir…

 

Savoir ce que serait votre vie si je n'existais pas.

Jeudi 12 juin 2008 à 12:37

Il était une fois un petit garçon qui jouait au martyr en pleurant contre le mur de l'école. Il provoquait parfois les problèmes, et parfois ils venaient d'eux-mêmes.
Ce petit garçon restait concentré en lui-même, tourné dans son monde, tant et si bien qu'il ne se rendit jamais compte qu'un autre était à côté de lui, tout le temps, depuis toujours.
Cet autre, ce garçon aux yeux  noirs, debout, contre le mur, avait un sourire ironique, même si jeune. Ses yeux étaient fous, il riait parfois, quand le premier garçon pleurait.
Personne ne le voyait. Sauf le petit garçon qui se rendait parfois compte de son existence, de loin. Mais ils ne se parlaient pas. Pas encore.
Pourtant vint un jour où le petit garçon dut admettre la présence de celui aux yeux noirs.

A ce moment-là, le petit garçon avait grandi. A force de se renfermer en lui-même, il avait développé son esprit à part. Il avait évolué, non contre ou avec les autres, mais en parallèle. A côté, non loin. Pas ensemble.

En pensant à sa vie, en faisant le bilan, à l'âge de raison, il se rendit compte que depuis toujours, il y avait eu ce garçon aux yeux noirs. Il n'avait pas totalement été seul. Il s'était crée un autre lui-même.
Mais aujourd'hui, il ne voyait plus. Il n'était plus à sourire derrière lui. Il se sentait seul, et vide...
C'est seulement face au miroir qu'il comprit.

Face à son reflet, il vit la vérité en face.
Il était devenu ce garçon aux yeux noirs. Ou plutôt celui-ci s'était fondu en lui.
Il conservait son ancienne personnalité, mais quelque chose de nouveau s'était introduit. Cette ironie, cette envie frénétique d'être seul, ce cynisme, ce froid.

Ce regard noir est caché mais il existe, il est là, derrière tous mes gestes, derrières toutes mes paroles.
En moi, quoi que je fasse, ce garçon noir reste là, à sourire de ma vie.
Il me suivra où que j'aille, et je mourrais par et avec lui.

Vendredi 6 juin 2008 à 21:04

Bon.
Fin du lycée aujourd'hui.
Pour fêter cela,
je clos ce blog,
et en plus,
j'en ouvre pas d'autre.


1) Quel intérêt de déballer sa vie pour une pseudo-compassion d'inconnus ?

2) J'écris plus tellement, alors bon... je préfère parler, maintenant.


3) Quand je dis plus envie, c'est plus envie !


4) On quitte sa maison à la fin de cet été, alors on change tout au passage.


5) Je peux parler autrement à ceux rencontrés via ce blog.


6) Même cet article est inutile, j'aurais du partir sans prévenir, crotte.


7) Mais je le fais quand même, parce que je m'ennuie.


8) Et sait-on jamais, ptet que y'a des gens qui viennent de temps en temps.


9) Alors à ceux-là je dis...


10) Bonne suite !









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