Lundi 22 septembre 2008 à 17:08



C'est fini.

Je ne suis pas sûr de ressentir quelque chose à propos de ça.

Après quelques mois ( théoriques ), c'en est fini.

Lundi 15 septembre 2008 à 10:04

Il existe de ces nuits qui changent tout.
Qui émerveillent. Sans remords, sans conséquences.

Il existe de ces jours qui font prendre conscience.
Un erreur de faite. Un ami qui désespérait que je ne voies pas.

Il existe de ces nuits qui nous emportent.
Un oubli total et volontaire, ailleurs. Se sentir vraiment vivant.

Il existe de ces jours où il faut redevenir comme avant.
Se rappeler ce qui comptait. Et prendre la bonne décision.



J'ai à réfléchir.
Très sérieusement.

Lundi 8 septembre 2008 à 10:10


En vacances, encore.

Ayant mon bac en poche - fait que j'ai oublié deux semaines après, comme quoi c'est pas si important - je me retrouve au glorieux statut d'étudiant.

Fini le lycée, les salles poussiéreuses, les jours de pluie dans la cour, quand je me sens autant mouillé dans mon esprit que sur moi, les profs qui nous regardent en chiens de faïence, mais qui nous disent " Vous êtes la meilleure classe que j'ai ! ".
Je ne reprendrais plus ce bus où je vois toujours les mêmes têtes, le soir, à l'arrêt, et en fait, je sais même pas si les autres voudront garder contact. Quelques uns. Pas tous.
Je ne sentirais plus cet écrasant sentiment de ne plus savoir que faire de ma vie...
Je ne dessinerais plus sur les tables... sans en avoir le droit.

Car maintenant, le Dessin va devenir ma vie ( avec un peu de chance ).
Etudiant en art, je déménage d'Angers à Paris.
Je change de domicile, d'école, de mode de vie, d'amis.
Tout est neuf et vieux à la fois ( on est à paris quand même ), et tout va changer...
D'un autre côté, ca sera facile de revenir à mes anciens sentiments du lycée.

J'espère juste rencontrer des gens sympa, me lier avec eux plus qu'avant.

Et... tu voulais repartir à zéro. Voilà ta chance. Quand ma rentrée reprendra, quand je rentrerais sur Paris pour de bon, j'aurai fermé une page de ma vie.
Celle où tu es aussi.
A toi de voir si tu veux continuer.

J'ai l'impression de m'accrocher à un rêve qui se dissipe lentement.
Quand les jours de lycée se suivaient et se ressemblaient, quand je me réveillais le matin, tu étais dans mon esprit. Maintenant tu t'estompe, comme si j'avais imaginé tout ça, que c'était un rêve éveillé qui tourna au cauchemar, à l'angoisse, la tristesse gentille qui me caractérise.

J'ai envie de dire " peu importe ". Ca ne change rien. Tout est toujours comme ca.
Je peux quand même continuer, avec ou sans toi. Sans rien d'autre que ca.
C'est tout.


Mercredi 3 septembre 2008 à 0:10

Même en vivant paisiblement, la tristesse s'infiltre partout.
Dans la routine, dans le léger flottement au réveil le matin, le soleil strié par mes stores sur mes draps, dans le lent parcours des nuages, là haut, dans le son de la rue, dehors, quand on sombre dans le sommeil, et la lumière orange des lampadaires...

Cette tristesse qui je croyais oubliée, perdue... Elle me manquait.

Cette tristesse qui me trompe et me trahit, me fait voir ton reflet, ton ombre, me fait croire que tu es là, devant moi.

Bien qu'il n'y ait aucune raison que tu y sois.

Comme les secondes s'écoulent, le temps m'éloigne de toi. Même en revenant plus près, c'est comme si quelque chose avait changé. Plus rien ne reste... Ce que je pouvais ressentir est enfoui, en moi. A chaque fois, je dois tout enterrer, pour oublier, un peu, la souffrance.
Et il ne reste plus que la tristesse d'avoir tant perdu.

Même si je sais que ça va me faire mal, j'espère, l'espace d'un instant, que c'est toi que je croise, et que si je me retourne, tu va te retourner aussi. Je prie pour que ce soit toi.

Bien qu'il n'y ait aucune raison que tu y sois.

Et tu n'y es jamais.  Alors je reprend mon chemin, sans aucun sentiment.

Et le silence envahit tout.


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