Mercredi 3 septembre 2008 à 0:10

Même en vivant paisiblement, la tristesse s'infiltre partout.
Dans la routine, dans le léger flottement au réveil le matin, le soleil strié par mes stores sur mes draps, dans le lent parcours des nuages, là haut, dans le son de la rue, dehors, quand on sombre dans le sommeil, et la lumière orange des lampadaires...

Cette tristesse qui je croyais oubliée, perdue... Elle me manquait.

Cette tristesse qui me trompe et me trahit, me fait voir ton reflet, ton ombre, me fait croire que tu es là, devant moi.

Bien qu'il n'y ait aucune raison que tu y sois.

Comme les secondes s'écoulent, le temps m'éloigne de toi. Même en revenant plus près, c'est comme si quelque chose avait changé. Plus rien ne reste... Ce que je pouvais ressentir est enfoui, en moi. A chaque fois, je dois tout enterrer, pour oublier, un peu, la souffrance.
Et il ne reste plus que la tristesse d'avoir tant perdu.

Même si je sais que ça va me faire mal, j'espère, l'espace d'un instant, que c'est toi que je croise, et que si je me retourne, tu va te retourner aussi. Je prie pour que ce soit toi.

Bien qu'il n'y ait aucune raison que tu y sois.

Et tu n'y es jamais.  Alors je reprend mon chemin, sans aucun sentiment.

Et le silence envahit tout.


Par reves-ephemeres le Dimanche 7 septembre 2008 à 13:43
Tu as toujours une belle plume, pleine de sentiments, remplie de mélancolie.
Tes articles me manquaient, je suis heureuse que tu aies pu en poster un.
Ne dit-on pas qu'écrire, c'est hurler en silence.
C'est comme une libération, exprimer ce que l'on ne peut dire à voix haute.
 

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