Mardi 29 avril 2008 à 20:40

Les Mots me manquaient ces temps-ci.
Mais quand ils reviennent, quand j'ai envie d'écrire, c'est comme si je renouais avec un vieux frère, qui n'est autre que moi-même endormi pendant un temps.

Je voyais ces gens autour de moi qui parle d'insouciance, ces moments d'oubli, de légèreté, de paix intérieure, comme un rêve éveillé, doux et cotonneux.
Et je me suis dit que ce sentiment, l'Insouciance, je ne le connaissais pas. Ou plus, du moins.

Il y avait bien ces moments dans l'enfance, où l'on était heureux, ces instants dorés où l'on riait du haut de nos quatre-cinq ans, quand on était blond, quand était facétieux, et pas encore au courant du monde extérieur, pendant les vacances au bord de la mer.

Mais ces moments-là, ils sont passés depuis bien longtemps. C'est comme si j'étais trop vieux, comme si j'avais oublié ça. Si je m'allonge dans l'herbe, la musique dans les oreilles, le soleil sur moi, je ne serais toujours pas en paix.
Je ne sais pas être détendu. Même quand je Rêve, je suis toujours en tension, toujours en proie à mes propres affres, à ma brume.

Et alors je me demande... Qu'est-ce que le Temps a fait de moi ?


Samedi 19 avril 2008 à 23:09

Finalement... Je me retrouve encore là.
Ça tourne en rond.
Il faut que j'apprenne à me décider pour de bon. A arrêter d'osciller.

Il y a un jour où je ne pourrais plus dire : " Les deux. "

J'ai l'impression de me créer autant de personnalités que d'options à mes choix.
Chacun des moi emprunte chaque voie à la fois, et ça me tue lentement.
Je suis beaucoup trop. J'oscille d'un extrême à l'autre. Le problème, c'est que des extrêmes, il y en a des dizaines.
Quand je me trouve face à un choix... j'emprunte toutes les voies possibles. Pas de concessions. Je me démultiplie à volonté. Et justement, cette volonté... est tellement éparpillée que je ne peux plus rien faire. Je stagne. Je m'embourbe. Je me perds dans la brume que j'ai moi-même créée. Je finirais par me taire totalement.

Le mutisme m'attend à chaque tournant. Comme un frère. Un frère nommé Kyle.
Ce garçon au yeux noirs qui me regardait, là, chaque soir, quand les pleurs étaient étouffés dans les draps, et que mon âme semblait éclater sous quelque chose d'incompréhensible, d'inattaquable. Cet être que je deviens peu à peu. Il est muet. Il me regarde.
Il attend que j'implore son aide, qu'il me prête se volonté, sa force.

Et je vais y être forcé. Mais j'en perdrais ma voix, mon innocence, mon âme.
Mais c'est ça... ou m'arrêter.

Et quitte à tout perdre, je préfère continuer à avancer.




Vendredi 11 avril 2008 à 21:41



Seule photo potable du percent ( c'est ce que j'estime. )
Et en plus l'autre glandu qui essaye d'incruster derrière me fait bien marrer =]
Il est fort.

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