Dimanche 8 avril 2007 à 22:25

Chaque jour, on purge notre peine de vie sur cette Terre.
Chaque jour, je remercie le ciel et implore que cette peine dure à jamais.

Pourquoi ? Qu'est-ce qui m'y retiens ? Rien. Rien du tout.
En cet instant, je pourrais aussi bien sauter par la fenêtre, peu me garderont en mémoire.
Et pourtant... Pas envie de partir. Rester juste assez pour que justement, on ne m'oublie pas.

Oublier un mort, c'est le faire mourir une deuxième fois, non ? ( Ou bien une première dans l'autre sens. )
Pas envie de crever encore une fois. ( la preuve )



--> Besoin de vivre. Allez, Coeur, bat ! Bat ! Soûle-toi de Vie,
jusqu'à en... vivre.

" Don't worry, Life is easy "









Sois heureux,
Tu es Seul.

Dimanche 8 avril 2007 à 0:25

"
Avec toi, contre toi, ou sans toi ?

Association, Destruction, ou Neutralité ?

Voilà bien trois forces que l'on retrouvera partout. C'est le principe même de la vie. C'est ce qui est inscrit dans nos cellules, dans nos têtes, dans ce qui nous entoure. Les initiales même le montrent.

A.D.N

"

Que dire ? Je ne sais pas trop... Je tend en ce moment sur la neutralité.
Rien ne m'énerve, mais rien ne m'enchante. Tout m'est indifférent. La mort d'untel, la Terre qui se détruit, un coup de chance... Cela ne me fait rien.
C'est comme une carapace. Certains se créent une armure de leur violence, d'autres le font avec une indifférence totale. Je recréé juste quelque chose qui m'est familier depuis toujours, que je connais et subis. L'Indifférence. Quel mot terrible.

Le ciel me fascine. Comme on se sent petit. L'homme fait du bruit avec se bouche, gesticule avec ses bras et ses jambes, et donc il se sent important. Mais il n'est rien. Rien du tout. Quand il mourra, qui se souciera de lui ?
Quand l'Homme aura perdu, il disparaitra. Vae Victis.




Que tout sombre dans l'ignorance,

Que tout disparaisse à jamais,
Que tout n'ait plus aucun sens,
Je n'oublierais pas ce que je sais.
Que le Monde soit ébranlé un court instant,
Et que ne reste plus que le souffle du vent,
Je sais juste que je garderai comme armes,
Mon esprit, mon âme, ma pensée, mon sang,
Mais surtout... mes larmes.






« Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn »
 « Dans sa demeure de R'lyeh la morte, Cthulhu rêve et attend »

Mercredi 31 janvier 2007 à 22:57

Ah, cette musique douce, ce sentiment qui déchire. Ah toutes ces choses, vraiment oui, ces détails...

Comment l'on peut être heureux d'être soi-même tout comme on en est dégoûté.
J'aurais presque envie de les planter là, une fois... ils sont devants, ils causent. J'adresse un sourire à ceux qui le verront, et ce sera le dernier. Je prendrais mes affaires, et je partirais, comme ca, sans un mot. Ils se demanderont pourquoi, et je crois que je ne saurais leur répondre autre chose que : ' J'avais envie de partir, de vous quitter, au moins une fois. '
Mais pourquoi je n'ose pas me casser aujourd'hui ? Parce qu'il faudra bien revenir demain. Gardons cela à l'esprit.

Pourquoi toujours avoir envie de recommencer le cycle solitaire ?
Pourquoi toujours cette envie de quitter, de tout reprendre à zéro ?
Pourquoi cet torpeur amusée, alors que tout semble aller pour le mieux ?
Pourquoi cet affreux sentiment de solitude, qui me prend d'un coup ?
C'est comme une brume épaisse, une ombre immense, un poids énorme sur les épaules.

Je vais écrire cette scène tirée de mes rêves :

Je suis là, je fais partie du cercle habituel. Les gens, ces amis, parlent, discutent et rigolent. Et moi aussi. Je m'amuse. Je vois quelques couples. Tout ce petit groupe s'amuse gentiment d'un coup sur eux, quand alors, une sorte de chape de plomb s'abat sur moi. Tout ne devient ténèbreux qu'au dessus de moi. Un sorte d'auréole noire, des ailes sombres, qui m'enfoncent plus dans le sol qu'elles ne m'élèvent. Mon sourire a disparu d'un coup. Je lève les yeux. Ils me regardent tous. Ils rient. Je me rend compte que c'est de moi. Ils sont tous deux. Je suis un. Un. Un. Seul. Un. Contre Deux, et Deux et encore Deux. Ca fait mal. Je tombe à genoux. Je les implore de m'achever. Une autre terreur s'empare alors de moi. Ils ne me toucheront pas. Ils m'infligeront à la place le pire chatîment : Indifférence. J'ai compris cela, et cela fait mal. Mais moins que d'être Un. Ca fait si mal, que je trouve la force de me relever. Je leur souri, j'use de toute ma volonté pour leur sourire, et les défier un dernier instant, avant de tourner le dos, et de partir. Un.
J'attend un appel, qui ne viendra pas, tandis que je pars. Je me met à courir. Tout s'écroule dans un bruit de verre. Je Tombe encore dans ce Cauchemar de Rêve, ce Rêve de Vie, cette Vie de Cauchemar.

"
Réveille-toi ! "
" Ouh... J'ai le coeur qui saigne. "

Ma mère n'a alors pas compris cette phrase pourtant si simple...


Jeudi 25 janvier 2007 à 22:54

Faut que je bosse. J'ai des notes... surprenantes. Mais j'ai la tête ailleurs. Je m'en fous totalement.
Vraiment.

C'est triste la neige qui fond. Elle repart aussi vite qu'elle est arrivée. C'est triste la neige qui s'en va. Ca fait comme une explosion de douceur vite partie... Rien d'extraordinaire, c'est juste banal.
C'est triste la neige qui s'enfuit. C'est comme une promesse non tenue, un secret espoir venu des cieux, et qui y repart. Jusqu'à la prochaine fois.

On a tous été surpris. Il est bien que l'Homme soit ébranlé dans ses convictions de temps en temps. Qu'il comprenne que son action n'est que tolérée par la Terre, et que sous peu, le grand tremblement arrivera.
Ce monde est cruel, et c'est bien ce qui le rend magnifique.

J'ai les yeux gris. Avec une couronne brune autour de la pupille. J'ai trouvé ca stupide à dire, mais amusant, car tout le monde croit que j'ai les yeux entièrement marron. Raté ! Tout le monde s'est trompé sur mon compte. N'est-ce pas plaisant de se rendre compte que tout le monde attend de vous une chose que vous ne pouvez donner ? N'est-ce pas terrible de savoir que l'on peut donner une chose dont tout le monde se fout ?

Je me sens... dans l'attente de quelque chose. De quoi ? Je ne sais.
Faut que je bosse. Pas envie. Que fais-je en S ? J'ai envie de créer, pas de compter. Je parcours la Voie du Créateur, je ne poursuis pas l'illusion humaine de la connaissance absolue de notre chair. Juste de notre être, dans son état éphémère. Voilà ce qui m'interesse. Ce dont personne ne se soucie. Ce qui passe et ne passera plus. Un instant d'éternité.

J'ai encore du mal à exprimer par des mots ce sentiment grave qui monte dans mon esprit, quand celui-ci reconnait une mélodie triste, un rayon de soleil, ou le silence tout juste troublé par la fonte des neiges. Je ne peux qu'utiliser des exemples, mais comprenez-vous ?

Vous êtes là, et vous levez la tête. Vous vous arrêter de penser juste une instant, vous prenez une grande inspiration, et vous sentez un air pur passer dans vos poumons, vous laver de la saleté et de la crasse accumulées dans votre corps et votre âme. Là vous vous dites :
J'aime cette paix. Que ne dure-t-elle pas ! Hélas, mille fois hélas, elle ne dure jamais. Mais profitons en comme si elle durait pour toujours et que ce toujours ne soit qu'une seconde. Apprécions ce moment à sa juste valeur d'éternité. Ouvrons les yeux.

Ecoute le cri de ce monde perdu, écoute le cri de mon âme, et répond moi. Ne me verras-tu jamais ? Ne me verras-tu que quand je ne serais plus ? Ô toi...




Vendredi 19 janvier 2007 à 21:11




Désolé. Désolé. Même si tu t'en fous. Même si tu te fiche total de moi.



Il y a une chose qui m'a frappé, alors.
Il y a une chose qui m'a fait mal alors.
Je crois que je saigne.

Je vois ces paires, ces couples.

Mais, et moi ?

J'ai trouvé mon couple, et il m'a terrifié.

Moi, et Moi.
 Je suis seul au milieu des autres, avec moi-même. Et c'est le pire destin que l'on put me réserver. Être enfermé dans ma cage en verre avec moi. Qu'il se taise donc ! J'en ai plus qu'assez de ses paroles. Seul pour l'éternité avec mon reflet, avec mon double, avec moi.

Je ne trouverais jamais mon âme soeur, parce que je suis déjà avec moi.
Je resterais toujours là, à attendre vainement ce qui ne viendra pas, et il se moquera de moi. Je me rierais au visage, je me frapperais, je m'aimerais comme je me mépriserais, je resterais à jamais avec moi ! Seul avec moi.
Seul dans le monde. Seul comme ca, dans le vide des Autres. Seul dans ces unique diversité.

 Ils peuvent me dire des compliments, m'encourager, je ne pourrais vous sourire parce que je sais que mon état est irrémédiable.
Cette soirée à failli tourner au cauchemar. Je m'attendais à une explosion, je n'ai eu qu'une réaction froide, indifférente. Et ca m'a fait mal.

J'ai peur de l'indifférence. J'ai peur de la folie qui se propage en moi. Vais-je un jour m'asseoir un moment cette année, et me rendre compte de cette folie ? Me mettrais-je alors à rire comme un fou au milieu du Monde, au milieu de cette masse qui me méprise et que je hais, de leur insouciance et leur bonheur ? Comme un mort-vivant qui hait et est attiré par le sang chaud des vivants, je suis attiré et je hais le bonheur des autres, car je sais que je l'ai perdu et ne l'aurais jamais plus.

Mais de toute manière, même si j'en parle longuement ici, une question me revient toujours. Qui se soucie de cela ? Qui se soucie de moi, à part moi ?
Je suis tenté d'aller vers eux, un soir, de leur sourire une dernière fois, et d'aller acceuillir l'apaisante mort, devant eux. Sentir les os de mon corps céder sous le poids de ce monde, sentir mon esprit vaciller à jamais dans cet instant, où peut-être l'on me remarquera. Ma hantise sera de mourir dans l'indifférence. Je croyais que mon devoir était de vivre, mais peut-être vaut-il mieux pour tous que je parte, pour éviter d'inutiles souffrances à tout le monde... Peut-être vaut-il mieux que je n'eu jamais existé, j'aurai au moins eu le mérite d'éviter de créer de la peine chez les autres.

 Je ne désire pas de pitié. Je ne désire pas de fausse amitié. Je désire juste un instant d'attention, pour que je laisse au moins une trace dans votre esprit, bonne ou mauvaise, mais que j'en laisse une. Quitte à crever pour ca. C'est ca que les gens attendent. La mort, le sang et le spectacle. Et bien soit. Je m'offrirais en spectacle,je mourirais sous vos yeux, et mon sang s'étalera comme la preuve de mon existence qui prendra alors fin.

Je pourrais en écrire des pages. Je ne pourrais même pas en parler trente secondes.

Le Silence se fait quand je suis là, alors autant faire moi même Silence.


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