Jeudi 25 janvier 2007 à 22:54

Faut que je bosse. J'ai des notes... surprenantes. Mais j'ai la tête ailleurs. Je m'en fous totalement.
Vraiment.

C'est triste la neige qui fond. Elle repart aussi vite qu'elle est arrivée. C'est triste la neige qui s'en va. Ca fait comme une explosion de douceur vite partie... Rien d'extraordinaire, c'est juste banal.
C'est triste la neige qui s'enfuit. C'est comme une promesse non tenue, un secret espoir venu des cieux, et qui y repart. Jusqu'à la prochaine fois.

On a tous été surpris. Il est bien que l'Homme soit ébranlé dans ses convictions de temps en temps. Qu'il comprenne que son action n'est que tolérée par la Terre, et que sous peu, le grand tremblement arrivera.
Ce monde est cruel, et c'est bien ce qui le rend magnifique.

J'ai les yeux gris. Avec une couronne brune autour de la pupille. J'ai trouvé ca stupide à dire, mais amusant, car tout le monde croit que j'ai les yeux entièrement marron. Raté ! Tout le monde s'est trompé sur mon compte. N'est-ce pas plaisant de se rendre compte que tout le monde attend de vous une chose que vous ne pouvez donner ? N'est-ce pas terrible de savoir que l'on peut donner une chose dont tout le monde se fout ?

Je me sens... dans l'attente de quelque chose. De quoi ? Je ne sais.
Faut que je bosse. Pas envie. Que fais-je en S ? J'ai envie de créer, pas de compter. Je parcours la Voie du Créateur, je ne poursuis pas l'illusion humaine de la connaissance absolue de notre chair. Juste de notre être, dans son état éphémère. Voilà ce qui m'interesse. Ce dont personne ne se soucie. Ce qui passe et ne passera plus. Un instant d'éternité.

J'ai encore du mal à exprimer par des mots ce sentiment grave qui monte dans mon esprit, quand celui-ci reconnait une mélodie triste, un rayon de soleil, ou le silence tout juste troublé par la fonte des neiges. Je ne peux qu'utiliser des exemples, mais comprenez-vous ?

Vous êtes là, et vous levez la tête. Vous vous arrêter de penser juste une instant, vous prenez une grande inspiration, et vous sentez un air pur passer dans vos poumons, vous laver de la saleté et de la crasse accumulées dans votre corps et votre âme. Là vous vous dites :
J'aime cette paix. Que ne dure-t-elle pas ! Hélas, mille fois hélas, elle ne dure jamais. Mais profitons en comme si elle durait pour toujours et que ce toujours ne soit qu'une seconde. Apprécions ce moment à sa juste valeur d'éternité. Ouvrons les yeux.

Ecoute le cri de ce monde perdu, écoute le cri de mon âme, et répond moi. Ne me verras-tu jamais ? Ne me verras-tu que quand je ne serais plus ? Ô toi...




Par im-kopf le Dimanche 28 janvier 2007 à 20:40
Ne s'est on pas demandé pourquoi nous trouvions la neige si belle? Peut etre par sa blancheur, sa rareté, nos souvenirs, mais aussi son pouvoir. Immense pouvoir qui jaillit hors du ciel, comme une chance divine, un chance de voir le monde caché par cette pureté. Toutes les monstruosités construite par l'homme, cachés, par un doux manteau blanc. La neige est poétique, longtemps elle à inspiré les grands écrivains, encore aujourd'hui ça nous le montre par ce texte que tu as rédigé.
Continu comme ça, vous etes un maître...
 

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