Mardi 30 octobre 2007 à 11:50
Qui hurle ainsi à la lune, sans répit ?
Qui crie ainsi, torture de métal, fantôme de nuit ?
Et pourtant,
Qu'il plonge dans l'eau la plus froide,
Qu'il s'élance dans une course sans but,
Qu'il saute de la plus haute tour de la plus haute ville,
Qu'il meurt encore et encore, jour après jour...
Il reste vivant, et son coeur ne cesse de le faire souffrir.
Il a essayé l'alcool. Son effet anesthésiant.
Mais il s'est rendu compte qu'il n'oubliait rien.
Lui, il cherche l'oubli.
Alors il crie. Il espère qu'un Dieu lui accordera cet oubli, cet au-delà de la mort...
Mais il n'y a personne, et Dieu est mort depuis longtemps.
Seul le Vent lui répondit...
Vis avec ta douleur.
Elle te cristallisera en une lumière pure, si tu le veux.
Tu es ton propre Dieu.
A toi de te créer ton oubli à toi-même.
Et alors il cessa de crier, il baissa son regard du ciel vers la terre, et enfin,
laissa couler ses larmes.
Dimanche 28 octobre 2007 à 1:45
Que penser de toute cette folie ?
Respirer n'a plus aucun sens, quand on se sent couler, mais on le fait quand même, dans l'espoir de ressentir encore le plaisir que cela donnait.
Tous, nous faisons encore les gestes qui nous tueront, par regret, par stupidité et ignorance.
Et pourtant... celui qui ne respire pas dans ces eaux profondes passe pour le fou, suicidaire et décalé, mais lui seul a raison.
Nageons à contre-courant, au moins pour être ceux que nous devons être.
Que ces impressions de déjà-vu soient continuels, qu'ils nous montrent que la voie que nous suivons est la bonne.
Et que pleure le monde de notre perte à tous...
Dimanche 21 octobre 2007 à 12:21
Hier soir a été vraiment une soirée étrange.
Un cuite, c'est ca ? Désolé si j'a fait peur à certains. Je n'ai pas dormi.
Je n'en veux à personne.
C'était éclater comme hier soir ou bien me renfermer encore plus. Ce qui risque d'arriver demain.
Je sourirais, promis.
Mais ce sera le maximum que je pourrais donner.
C'est étrange comme ma tête résonne. Rien a changé, et pourtant tout est différent. C'est comme crier dans une boite vide, et que ce cri soit entendu dans le ciel blanc. Un esprit perdu dans la folle danse des nuages, paix et clarté. Mais je n'arrive jamais à pleurer. Et tant mieux.
Surtout, ayez une bonne vie, vous tous.