Qui crie ainsi, torture de métal, fantôme de nuit ?
Et pourtant,
Qu'il plonge dans l'eau la plus froide,
Qu'il s'élance dans une course sans but,
Qu'il saute de la plus haute tour de la plus haute ville,
Qu'il meurt encore et encore, jour après jour...
Il reste vivant, et son coeur ne cesse de le faire souffrir.
Il a essayé l'alcool. Son effet anesthésiant.
Mais il s'est rendu compte qu'il n'oubliait rien.
Lui, il cherche l'oubli.
Alors il crie. Il espère qu'un Dieu lui accordera cet oubli, cet au-delà de la mort...
Mais il n'y a personne, et Dieu est mort depuis longtemps.
Seul le Vent lui répondit...
Vis avec ta douleur.
Elle te cristallisera en une lumière pure, si tu le veux.
Tu es ton propre Dieu.
A toi de te créer ton oubli à toi-même.
Elle te cristallisera en une lumière pure, si tu le veux.
Tu es ton propre Dieu.
A toi de te créer ton oubli à toi-même.
Et alors il cessa de crier, il baissa son regard du ciel vers la terre, et enfin,
laissa couler ses larmes.
Pour me prouver que tu n'es pas totalement un vieil sexagénère?^^