Dimanche 30 décembre 2007 à 13:54

Demain est un jour comme un autre.
Je n'en parle pas. Non, non, non.

Rien d'important.

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17 ans.

Mercredi 26 décembre 2007 à 13:54

Je n'apprécie les vacances que parce que je peux vivre en musique en permanence. ( et quelle musique ! Explosions in the sky )

Où disparaissent les amis, pendant les vacances ?



Dimanche 23 décembre 2007 à 17:17

Bizarrement, la période de Noël me déprime plus qu'autre chose. Pourquoi ?

Y-a-t-il eu un jour quelque chose qui m'a déçu, rendu triste, à cette période ?

Où bien, est-ce mon anniversaire imminent qui va sans doute briller par son absence qui me fait mal ?

Peu importe. Que tombe la neige, et qu'ils se taisent.



Je ne crois plus en cette période de joie et de bonne humeur.
On s'oblige à aller voir la famille, comme si on se sentait coupable de ne pas les voir le reste de l'année.
' On ne se gêne pas, on suit sa vie, et à Noël prochain. '
On sort les ancêtres de la famille du placard, et on parle du " bon " temps, quand les enfants étaient petits et ne protestaient pas pour venir aux fêtes de famille. Quand tout semblait bien mieux, parce qu'on avait 20 ans de moins. Quand tout souvenir devint plongé dans une bonne couche de vernis et d'oublis, jusqu'à donner envie de vomir si jamais on se rappelle de la vérité nue.

J'achète, je vend, je troque, et je fais plaisir en tuant mon porte-monnaie.
On cache certains cadeaux à la famille parce que cela ne le ferait pas de montrer qu'on gagne sa vie.
Faire pauvre est très bien pour inhiber sa conscience.

On occupe les gosses par un vieux rêve auquel on aimerait encore bien croire.
On décore sa maison, on affiche un sourire de circonstance, regardez, il neige !


Mi-adulte, mi-enfant, je suis encore un peu atteint par une certaine douceur, mais maintenant, je la remet en cause.



Jeudi 13 décembre 2007 à 19:05




Il hurle,
Ce garçon assis,
 Contre le mur de l'école.
Il pleure en silence.

Et son autre Lui,
L'oeil noir,
Un rictus de sourire sur le visage,
Est debout à côté de lui.

Il ne dit rien,
Il attend son heure.

Bientôt,
Il pourra être.




Et Kyle courut vers son destin, immuable épopée d'un époque dont personne ne se souvient, sinon lui même. Et moi, et Kyle, nous deux qui sommes un, nous allons là où la pluie nous porte, suivants les marches taillées dans les crevasses, les sommets inversés des abysses.

Hurlent les nuages de cette folie.

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