Vendredi 8 décembre 2006 à 22:57

Quand je rêve, ma tête me transporte là où je ne peux aller.
Quand je rêve, mon esprit préfère s'évader de cette réalité qui m'étouffe.
Quand je rêve, je ne rêve que de Ca. Et Ca peut devenir mon cauchemar.
Quand je rêve, je sais que cela est faux, et qu'il faudra se réveiller, demain.
Quand je rêve, j'attend qu'un rayon de Lune tombe sur moi.

Quand je me réveille, mes larmes de sang ont fait des tâches écarlates.
Quand je me réveille, je sais que je ne devrais rien attendre de ce qu'il y a dehors.
Quand je me réveille, je préfère passer sous silence, tout ce que je ne dis pas.
Quand je me réveille, mes rêves flottent encore, vainement, devant mes yeux.
Quand je me réveille, j'attend qu'un rayon de Soleil me salue.

Quand je me réveille, je rêve encore.
Quand je rêve, je ne me réveille plus.

 Je vis dans un rêve dont je ne me réveille jamais.

Vendredi 8 décembre 2006 à 19:05

Sentez comme le tonnerre gronde dans vos cœurs, dans vos peurs.
Ressentez en vous la colère, la Haine, qui vous soulève, vous emporte…
Sentez comme cette vague lente vous transporte doucement.


Ressentez cette tristesse calme, immortellement belle…
Sentez cette joie qui s'empare de votre corps, vous fait sourire,
Comme si vous saviez ce que les autres ne savent pas…


Ces sentiments, sensations qui vous passent sur le cœur,
comme la vie qui défile devant vos yeux ?
Ce chaos de Vie n'est-il pas la plus merveilleuse chose qu'on puisse avoir ?
Pourquoi rechercher toujours plus, quand on peut tout simplement, se pencher vers son âme ?
Pourquoi se détruire, chercher la Mort, alors que la Vie est déjà tout ?


 La Haine, la Tristesse et la Joie forment ce flot de sentiments contraires et symétriques que certains appelèrent la Passion, d'autres l'Amour, et d'autres encore… la Vie.
Et pourtant, ce n'en est là qu'une infime partie. Un simple fragment du puzzle humain.


Comme je voudrais pouvoir décrire au monde ce qui est dans mon esprit.
Comme je voudrais leur faire ouvrir les yeux.



Encore faudrait-il qu'ils me voient, moi, et non pas celui qui a pris ma place, dehors.
Encore faudrait-il, que ma bouche puisse prononcer ces mots, et que mes yeux trouvent la personne qui les entendra.


Je garde l'espoir que mes paroles atteignent quelqu'un. Et qu'elles lui fassent ressentir ce que j'entends depuis toujours dans ma tête.


L'Echo de ma Folie. Ma Vérité.

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