Dimanche 17 décembre 2006 à 15:04

Pourquoi ?

Pourquoi ne peut-on rire à la face du Monde, sans que notre reflet nous renvoie ce rire ?
 
Comment ?

Comment je pourrais hurler ce que j'ai devant les yeux, et que personne ne voit ?


De cette douleur surprenante, je ressens les premiers signes. Peut-être que cette fois, ce sera la dernière... avant la prochaine. Que dire quand on a l'impression d'avoir un puit sans fond à la place du coeur ? Surtout si on se demande où celui-ci est passé... peut être est-il tombé.

Ca me coupe le souffle, ca me jette à terre, ca me détruit lentement, jusqu'à l'extinction de mon espoir. Comme une bougie qui s'éteint, comme ca, pour rien.

Cette douleur que rien n'arrête arrive et repart si rapidement que c'est comme si elle ne vous avait jamais quitté. Elle reste, et cette lente agonie se poursuivra jusqu'au bout.
Au bout de quoi ? Quand cela s'arrêtera ?

Cette douleur a toujours été là, mais elle s'est lentement réveillée, et maintenant, elle me reste. Je l'accepte, et lui offre tout ce que j'ai à gagner et à perdre.

La Mélancolie.

Dimanche 17 décembre 2006 à 10:36

Tout m'était familier, si connu. Tout était si réel, si présent.

Je ne vais pourtant nulle part. J'y vois l'angoisse et les larmes.
Les gens courent en rond, se replient sur eux-même ou font ressortir une image fausse d'eux.
Les gens me regardent passer, et je vois dans leurs yeux qu'ils voudraient être à ma place.
Autant qu'à la place du type au fond de la rue, de la femme qui marche avec ses enfants,
de cet homme, assis, qui regarde passer le temps. Ils voudraient être quelqu'un d'autre.

Pourquoi cette anti-individualisation ? Pourquoi ne pas être soi ?
Les enfants le savent bien. Ils attendent qu'on les reconnaisse pour eux-même, et non pour fils-de, fille-de. Ils attendent avec impatience et tristesse le jour le plus plaisant de l'année.
Happy Birthday. C'est leur jour, et rien ne leur enlèvera ca.

Mais alors celui qui veut être un autre, qu'attend-il vraiment ?
Pas un jour. Pas un mot. Peut-être un regard, quelque chose qui leur est destiné personnellement.

Les gens sont les plus fous de la Terre. Cette masse vibrante attend à ce qu'on la divise.

Aux gens, je dis... soyez vous, et marchez fièrement vers votre destin, que vous allez créer de vos mains. Regardez enfin le Monde pour ce qu'il est, et non pour ce qu'il en apparait.

Et posez vous, un instant, sous la voute célèste. Under The Milky Way Tonight.


Jeudi 14 décembre 2006 à 20:10

Did Time Die ?

I think.





merci à deviantART et à ses nombreux artistes...

Mardi 12 décembre 2006 à 22:13

La Vie est une tragi-comédie ou une comé-tragédie ?
Un drame qui finit bien ou une bêtise qui finit mal ?
Je dirais... les deux... un tragi-tragédie comique.

Tout est faux. Tout est illusoire. Mais tout est si beau.

Cette vie est drôle, en apparence. Chacun concentre ses pensées sur le monde qui l'entoure,
sans se soucier du Monde en lui-même.
Cette vie est drôle, en apparence. Et pourtant combien, au fond d'eux, cachent un puit de terreur, de haine, ou d'appréhension envers ce Monde si étrange ? Combien se réfugient dans la futile illusion de l'espérance à une vie sans histoires, sans problèmes, sans rencontres avec ce Monde innconu ?

Beaucoup, il me semble.

J'ai accepté ce Monde il y a longtemps, et a fait miennes de ses terres.
A vous de faire de même.

Dimanche 10 décembre 2006 à 10:41



Pourquoi se taire, quand on a irrésistiblement envie de parler ?

Je suis resté silencieux beaucoup trop longtemps.
 Oh, combien d'année ont passées ? Combein de jours qui défilent sans un mot ?
Je préferais presque parler, avec le sentiment que l'on m'écoutera.
 Oh, combien de fois, faute d'auditoire, me suis-je tu ?
J'ai envie de lui parler, et de l'écouter, puis de lui reparler.
 Oh, comme cela me manque, chaque fois que je me lève, que je marche, que je respire.
J'ai envie d'être là, d'exister, enfin, pour que j'y laisse une trace, dans ce monde magnifique.
 Oh, comme j'ai envie de vivre, aujourd'hui. Plus que jamais, plus que toujours.

J'ai envie de le crier, de l'hurler, de lui parler, de lui dire, de l'exprimer, de le vivre.
Tout ca, enfin, me martèle le crâne.
Et peut-être, pourrais-je sourire, à nouveau.
 Sourire vraiment, arrêter de serrer les poings,
d'être enervé pour rien, de ne rien montrer aux gens.

Je voudrais leur sourire, en plein visage, pour me moquer d'eux, et de leur dire...
Moi aussi, j'existe. Et il faudra faire avec.

 Ma Folie me guide ! Et ca, ca me plait ! Rock In the Head... Cours !

<< Page précédente | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | Page suivante >>

Créer un podcast