Mercredi 26 septembre 2007 à 23:13





Tel un paradis qui s'évade,

Vient le glas du verre brisé,
Une folie en pleine escalade,
Une peine qui part rire cassé.

Et qui s'enfuit en pleurant,
Larmes amères perdues,
D'un garçon souffrant, mourrant,
Toutes les vies qu'il n'a eu.

Et à la toute fin des fins,
Dans ce début d'homme en lui,
Résonne ce carillon cristallin,
Hurlant pour et à l'infini,

Il ne lui restera plus,
Au dessus d'un pauvre corps flasque
Que revêtir d'un manteau de nues,
Ce nouveau visage, ce masque.



Assez que de vivre en se sentant enfant,
Je veux pouvoir porter à nouveau mon masque adulte avec fierté.
Assez que de se demander si on est important,
Je vis toujours avec le poids écrasant du ciel au dessus de moi.
Assez que de se dire qu'on sera toujours seul,
Je serais celui que je suis, seul ou non. Je finirai ma vie ainsi.
Assez que de croire en une quelconque destinée,
Je ne suis pas exceptionnel, juste autre.

Je voudrais pouvoir dormir, rêver,
Pour ne plus me réveiller.
Rêver, à jamais.
Toujours.



Mercredi 26 septembre 2007 à 18:31

J'ai un goût étrange dans la bouche depuis quelques jours.

Un goût de cendre. Un goût acre. Je ne sais pas d'où il vient.
J'arrive à peine à le décrire. Mais pourtant il me rappelle ce que je dois être, il me dit : " Réfléchis, et agis en conséquence. "  Il me dit : " N'oublie pas qui tu es et qui tu dois être. "

Ce goût acre est mon goût en la vie. Il est ainsi. Amer et doux à la fois.

Tant que j'ai ce goût de la bouche, je pourrais agir en toute conséquence de ce que je suis.

Envie d'être.

____________

Image ? Mon ' frère d'âme ' ( je t'appelle comme je veux ) l'a fait.
J'avoue que j'aime. Tu l'a appellé
"Pluie stylisée sur des escaliers"





Musique ?
Da Vinci Code :


Mardi 25 septembre 2007 à 21:39

Ah. C'est fou comme ne pas avoir internet pendant deux semaines, peut être ... disons peu commala.
Enfin, ce qui m'a manqué, c'est la partie de moi qui écrit, qui parle, là.
Que je retrouve enfin. Moi, tu me manquais.


Phrase du jour :

' Tu as les yeux couleur de plusieurs. '

( en parlant de moi. Si c'est pas mignon )

J'ai hâte d'être demain. On a DS de maths.





Vendredi 14 septembre 2007 à 22:49

La deuxième semaine de cours est donc passée.

La semaine prochaine, je penserais pareil, avec une semaine en plus.
Et ainsi de suite chaque semaine, jusqu'à ce que le temps se perde aussi loin dans ma mémoire que le néant-même n'y a pas sa place.

Je manque de sérieux. Pas dans mon travail, non, mais dans mon comportement. ( Rien à voir, mais à chaque fois que j'écris une phrase dans ce blog, je pense par derrière : " Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Ca ne sert à rien ! ". Et pourtant... )


Musiques :

Les paroles du premier morceau m'ont toujours paru adaptées à ce que j'ai pu penser.



Et la deuxième, c'est juste parce que j'avais envie. Et que je l'aime bien.





Mardi 11 septembre 2007 à 21:58

Il y a une chose qui me fait peur.

J'avais essayé d'expliquer à une amie une notion que je comprend moi-même à peine.
Et elle me touche au plus profond de moi.

" Ma face extérieure, celle que vous voyez tous, elle s'étoffe, elle prend de l'ampleur."

Ce que je tentais d'expliquer, c'est que le donjon dans lequel je suis enfermé, se voit entourer d'un château, d'une ville, et puis que cette ville devienne si énorme que tout le monde aura oublié le vieux donjon en ruines, là, au milieu du château, dans le recoin sombre, au fond duquel se cache le centre même de ce monde. Oublié. Moi.

J'ai peur que la ville, oublieuse du début, détruise purement et simplement le donjon.

Être auteur et victime de sa propre destruction, est comme être juge et executeur, victime et accusé.

Cours, cours, à l'échaffaud.

( Northumberland, voilà de quoi j'ai peur. Le bonheur n'attendra pas. La ville grandira. Et je devrais disparaître A force de trop repousser le bonheur, j'ai peur qu'il ne me soit plus accessible. Alors je cours vers lui, visage levé, main tendue. Et il n'y a au bout, en général, rien.)


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