Mardi 20 novembre 2007 à 23:24

J'ai du grandir.

Je me sens enfin pleinement Conscient.

Pas spécialement heureux, mais... complet. Enfin.

Disons que la majorité de mes Moi sont d'accord entre eux pour vivre de telle manière que ma vie s'en trouve le plus éclairé possible.

Je peux vivre. Je m'en sens enfin le droit.


Et si jamais je perd le goût de vivre,
 je n'aurai qu'à lever les yeux vers le ciel;
Et toute chose trouvera sa place,
Parmi les nuages et les étoiles.




Lundi 5 novembre 2007 à 19:36

Je voudrais écrire quelque chose de beau.

Mais comment décrire un trajet dans le bus, un soir, après une journée agréable, le regard collé derrière la vitre, sur les gens qui marchent dans la rue, la tête rentrée, les mains dans les poches, comment parler des immeubles gris et froids, de la rassurante lumière des lampadaires, de cette sombre prémonition d'un hiver encore absent ?

Comment peut-on parler de cette impression que les gens, quand on s'arrête pour les regarder, tournent en rond ?
Comment décrire cette impression que rien ne nous attache à cette Terre, et que pourtant on y reste autant que possible, juste pour le plaisir de s'en souvenir ?

Comment peut-on écrire tout cela ?

Peut-être, tout simplement, en le disant...

Qui sait ?

Jeudi 1er novembre 2007 à 16:39

Une vie sans heurt est une vie sans vie.

Que dire de plus, sinon que je ne sais que faire, à ces moments-là ?

Toujours cette déchirante appréhension des autres, de parler et d'être mieux qu'avant.
Toujours cette envie d'être dans un autre monde, ailleurs, loin de cette existence-ci.
Toujours une impression de vide. Perdu à jamais dans le propre songe de folie d'un enfant en larmes.
Toujours une impression de trop-plein, car une volonté propre à exploser. Une envie d'auto-destruction combattue.
Toujours crier, toujours hurler pour se rendre compte qu'on frappe un mur capitonné.

Toujours les mêmes mots qui tournent, retournent et virevoltent en rond et en cadence, pour une danse macabre et sans fin, jamais permis d'en réchapper, toujours condamné d'en rêver.

Vivre est un tel épuisement... Mais alors pourquoi je continue ?


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