Que dire de plus, sinon que je ne sais que faire, à ces moments-là ?
Toujours cette déchirante appréhension des autres, de parler et d'être mieux qu'avant.
Toujours cette envie d'être dans un autre monde, ailleurs, loin de cette existence-ci.
Toujours une impression de vide. Perdu à jamais dans le propre songe de folie d'un enfant en larmes.
Toujours une impression de trop-plein, car une volonté propre à exploser. Une envie d'auto-destruction combattue.
Toujours crier, toujours hurler pour se rendre compte qu'on frappe un mur capitonné.
Toujours les mêmes mots qui tournent, retournent et virevoltent en rond et en cadence, pour une danse macabre et sans fin, jamais permis d'en réchapper, toujours condamné d'en rêver.
Vivre est un tel épuisement... Mais alors pourquoi je continue ?
Je pense que la réponse la plus appropriée est: je continue parce que même si je ne crois plus en rien y a toujours cet infime espoir (quelque fois tellement petit qu'on ne le voit pas).
La vie est un éternel combat, c'est lassant, mais elle apporte des surprise qui valent bien plus que toutes les récompenses.
En attendant, porte attention à tout les petits plaisir de la vie (comme sentir ta peau bruler au soleil, écraser les feuilles mortes, s'enrouler dans une couette au chaud en écoutant la pluie tomber...Tout ces petits truc quoi, ça c'est les miens mais toi tu dois en avoir il suffit d'observer), le genre de petits paisirs tellements insignifiants qu'on y porte pas attention mais pourtant ils sont agréable.
Bon courage.