Mardi 14 septembre 2010 à 3:32

 

                                                                                                  





  RIDEAU.

Mardi 17 août 2010 à 7:20

 
  Insomnies. Ou pas. 

Ce n'est pas comme si je n'avais pas sommeil.  Mais je suis totalement décalé, comme si j'étais encore à l'heure du japon. Il va falloir que je règle ça rapidement parce que sinon je ne vais pas tenir à ce rythme. Je n'ai pas sommeil à 3-4h du matin et mon esprit se refuse à vouloir dormir. J'ai du mal à faire l'effort de vraiment le faire. J'ai besoin de retrouver une certaine routine, parce que mon quotidien c'est justement ce manque de règles inhérentes à une vie plus ou moins réglée. Je ne fais pas les choses que je devrai faire dans l'ordre et le bon sens. 
Je dois être suffisamment fatigué pour ne pas arriver à dormir mais avoir l'impression de tomber en avant même en marchant dans la rue, juste en fermant les yeux. Il faut vraiment que je me reprenne en main et que j'arrive à dormir. Je ne demande que ça. Apparemment il ne suffit pas de demander. Il faut le faire. Need un bon coup de pied au cul. Faudrait que je me fasse une liste des choses que tout le monde fait tous les jours, et essayer de m'y tenir. Je fais beaucoup trop de choses à la fois et j'en fais aucune bien, du coup. Il faut pouvoir se concentrer et se focaliser sur une chose à la fois jusqu'à ce qu'elle soit reglée. Sinon... et bien je finirai bien par me heurter à un mur. 

 Dors idiot ! 

Et puis c'est quoi ce temps de merde, on se croirait en novembre bon sang. 

Lundi 9 août 2010 à 2:34




Je veux être un songe qui disparait à l'aube.
  Je veux être cette image qui vous perturbe à votre réveil,
Celle que vous avez du mal à saisir, à arrêter.

Je suis cette vague qui s'éloigne inexorablement.
Vous vous penchez et vous croyez m'attraper...

Et là vous secouez la tête, vous vous réveillez tout à fait,
et pour toujours, je disparais.


Jeudi 5 août 2010 à 2:37

 Une impression de creux dans l'estomac et dans le coeur. J'ai été forcé de porter un regard peu appréciateur sur moi-même, et d'essayer de démêler de toutes mes illusions, de tous mes espoirs, mes craintes et mes peurs ce que je suis réellement. 
Je ne sais pas si c'est beau à voir, je ne sais pas si je vois juste le mauvais côté de moi-même, et si je me complais là dedans.
Je ne sais pas encore ce que je suis, et de ce que je sais, se construire soi-même est suffisamment difficile pour vouloir abandonner, au coeur de la nuit, quand la solitude est la plus forte et les sentiments trop puissants pour y faire face.

J'ai une impression de brouillon quand je pense à moi-même, comme un homme que j'aurai façonné approximativement, à partir de l'idée que je me faisais d'un homme adulte, l'idéal de cet être que l'on veut être, tiré de nos rêves. Mal dégrossi, mal déplié et pas fini. Qui marche à peine droit et pas efficacement.

Pourtant cet être bâtard, ce schéma d'un adulte, c'est moi qui l'ait construit, au fil de mes erreurs et à l'intuition que j'en avais, et j'arriverai peut-être un jour à en être fier. Toujours est-il que lui et moi nous devons continuer tels que nous sommes aujourd'hui, et on ne pourra pas mieux faire que s'entraider.

Devenir plus forts, meilleurs, et se dépasser soi-même pour apporter aux autres ce que nous pouvons.
Etre un pilier, le refuge au milieu de la tempête, et faire taire mes doutes, mes craintes, toutes ces peurs nocturnes qui n'appartiendront qu'à moi jusqu'à la fin de mes jours, et dont nul n'en saura la teneur. Ils ne verront que la détermination dans mes yeux et la certitude que chaque matin je me lèverai avec la ferme intention de continuer ma vie comme je l'ai commencée.

Dimanche 1er août 2010 à 1:00

 

     Le Japon. En voilà une terre lointaine et étrange. Un peuple si plein de contradictions, dans leur modernité et leur conservatisme. Une aide à la personne inégalée, un mode de vie facilité par la technologie, et pourtant... quel bordel. Les rues n'ont pas de noms, il y'a des pancartes, des pubs, des lumières et du son de partout, autant on peut vous conduire jusqu'à l'endroit que vous cherchez, autant on peut vous agresser en pleine rue avec des criées pour des bars, des karaokés, des magasins qui diffusent presque h24 leurs slogangs, leur musique et leurs offres promotionnelles.

   On peut voir le quartier de Shibuya, jeune, branché, si plein de vie, d'excitation, de lumières qui clignotent, des étages entiers de figurines, de bornes d'arcades, de fringues, des mcdo et des combinis ( supermarchés ) ouvert 24h/24 7j/7, mais on peut voir aussi des quartiers entiers de gens pauvres, qui triment, des clodos dans les rues qui n'iront jamais mendier, non, ils ramassent les canettes vides et les revendent sans doute quelque part à des ferailleurs ou recycleurs. Ce sont des quartiers tranquilles, très loin de toute cette agitation de la jeunesse minoritaire de ce peuple, jeunesse axée sur le superficiel et l'apparence, au contraire de leur ainés moins gâtés par la vie. On voit au petit matin tous les salary men bourrés qui vont dormir sur des bancs ou des capsules hotels, en attendant de retourner travailler dans quelques heures. Le jour est déjà levé, et ils vont reprendre leur travail, derrière les innombrables rangées de bureau, à côté de leurs centaines de collègues de travail. Tous à l'heure. 
A côté, avec nos clodos sous les ponts de Paris et la vie huppée et branchée des boites de nuit, on essaie de faire de notre mieux mais on a encore du retard à rattraper question hypocrisie.



Pourtant il y a des quartiers atypiques, tel Yanaka, qui, en plein coeur de Tokyo donne l'impression d'une ville de campagne qui n'en finirait jamais, des temples tous les deux mètres ( le chemin des 88 temples il me semble ), des parcs, des maisons basses, avec le soleil d'été qui tape, les gens se rafraichissent, tout a l'air de tourner au ralenti, on se croirait presque hors du temps. On nous sert des verres d'eau glaconnés dans tous les restau-bars, et on voit des lieux étranges. Un petit vieux qui tient son café, rempli de statuettes, de représentation de chats, un capharnaeum hors de l'existence agité qui règne plus loin, un sanctuaire, un trou tranquille pour finir sa vie. Un livre d'or qui remonte à au moins une décennie, de dessins de gens de toutes sortes, partout des merci pour ce moment tranquille et ce thé frais. Un monde à part.


 




                                                                                        PROCHAINE PARTIE = Les Temples, et le tourisme culturel.



Je mettrais bien des photos mais avec cowblog c'est insupportable. J'arrangerai ça après.

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