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Lundi 7 février 2011 à 8:17

 Ca ne sert à rien mais j'avais besoin d'un traitement de texte et l'effet catharsis recherché quand j'écris n'est pas atteint si je fais un truc sur word ou quoi. Je suppose que le fait de m'exposer en cliquant sur publier a un lien avec ça. Ou alors c'est juste l'habitude.

Je vois des amis que je pensais proches se mettre à dos avec moi, ou bien s'éloigner alors qu'ils me disaient s'inquiéter que moi je m'éloignes. Ca me pousserait presque à être aigri. Donner, donner et toujours donner. Ca ne s'arrêtera donc jamais ? Quelle ironie mes aieux.
Le pire est que personne ne repère le phénomène étant donné que ca se passe en douceur, par à coups ( pour l'éloignement ) et que donc ils m'oublient progressivement, comme les autres avant eux et que cela leur paraît normal. Si je pousse un coup de gueule cela ne fera que les pousser dans la direction qu'ils ont d'ores et déjà prise. Alors quoi, je laisse couler ? Je finis par accepter le fait de n'avoir aucun ami proche plus d'un an, et encore, je suis sympa sur la durée ? Et proche, on a vu mieux, sérieux. Moi qui me voyait amical, me voilà bien feinté. Je les fascine un moment et puis ils s'en vont. Ou je m'en vais. Ca dépend. Peut être que je les fascine toujours, va savoir. 
Mais quand ca arrive à des gens que je vois tous les jours au taff, ca commence quand même à me faire un peu mal. Je suis obligé de répéter le même shéma que depuis toujours. J'arrive parmi eux, je fais de mon mieux pour qu'ils m'apprécient, que dis-je, qu'ils m'aiment et puis ils oublient. Alors je dois me forcer oublier et recommencer ailleurs. Encore et toujours. Mais il y a un moment où je ne peux plus assumer ce processus. J'ai pas envie de laisser tomber. De baisser les bras. Pas encore. Je me suis tellement amélioré depuis que je me suis rendu compte que je marchais pas droit et que j'ai corrigé le tir. Mais pourtant... 

En un mot comme en cent, je me sens trahi. Et je commence à en concevoir une certain rancoeur. Pas celle d'un adolescent qui se plaint de sa vie, mais cette fois une version pire, celle de l'adulte qui fera de moi un vrai cynique, pour de bon. Et je ne veux pas de cet adulte là. 

Personne ne fait attention aux détails. 

2 commentaires

Commentaires

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Par ziloa le Lundi 7 février 2011 à 19:18
it's not always like that, friendships are like mountains, ups and down, being away and then meet again. Don't worry too much, be open minded and don't forget, sharing experiences is the best way to get best friends.

Autre chose, mes meilleurs amis sont ceux que je vois le moins..
Par Unsoundable le Mardi 8 février 2011 à 0:55
I think you're absolutely right.
But it's hard for me not to see these things as a natural phenomenon. As if I could not do much.
I underestimated myself, probably.
 

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