Mardi 31 juillet 2007 à 11:00


Nouvel Habillage : My Jail is my World



Nous avons voté.
Et à 7 voix contre 5, nous avons jugés que nous ne sommes pas schizophrènes.


Lundi 30 juillet 2007 à 11:55



Pendant que la vie courre, certains restent à l'écart.
Pendant que la vie défile, certains s'éloignent.

Ils sont à part. Ils sont, presque de leur proche choix, étrangers au reste du monde.
Ils se perdent dans la foule. Ils se craignent, dans la réalité. Evolution autistique, ils préfèrent rester loin, des autres, quitte à créer de toutes pièces leur propre solitude.
Leur cage. Leur masque. Leur armure. Leur monde.

Si jamais le ciel se déchire... Si jamais le monde s'effondre... Il ne restera qu'eux, et CA.

CA est le lien ultime. CA est ce que l'on ressent sans pouvoir le nommer autrement.
CA est ce que je ressens au fond de moi. L'intrus, la parcelle d'énergie, ma haine et mon amour, ma solitude. Ma puissance. Mon désespoir.
CA est ce qui règle ma vie comme une horloge aux aiguilles défaillantes, un papier à musique ébréché, de la neige noire.


CA existera pour toujours en moi. CA fera que jamais je ne l'oublierais, car sans CA, je mourrais, car je perdrais totalement toute raison de vivre.




Le CA n'est pas descriptible. Il est l'Innommable. Il est le Lien, entre tous ceux qui le ressentent. Il est ma vie, mon dieu, ma mort, mon diable. Il est Tout et Rien. Car les deux ne font qu'un.


Et nous autres, qui ressentont sa présence... vivront pour toujours avec ce secret dans le coeur, sans jamais pouvoir le dire, sans jamais pouvoir l'expliquer. C'est un don et une malédiction.
CA nous définit, nous complète, nous créé.

Quand nous mourrons, quand le monde s'éparpillera en flots et flocons, quand la vie elle-même sera brisé comme un cristal d'argent répandu, alors là, et là seulement, nous accéderons au CA. A l'Apocalypse, le lever du voile. Et CA nous sera complétement révélé. CA existera pour tous, et non plus que pour nous, nous autres prototypes.




CA et Moi, sommes liés. CA ne me quittera pas. Même après ma mort.





Dimanche 29 juillet 2007 à 23:50

Mon père m'a dit un jour :
" Vis ta vie par toi-même. Vis la pleinement, n'évite ni le malheur, ni le bonheur. Affronte le premier, et accepte le second. Alors, et alors seulement, tu comprendra ce qu'est la vie. Un combat, un laisser-aller. Il ne faut pas confondre les deux. Ne combat pas ton bonheur pour attirer le malheur à toi, ne fais pas comme moi.
Ne rejette pas la vie, pour que d'autres te la donnent. Donne la aux autres.
J'espère pour toi, mon fils, j'espère que ta vie sera heureuse.
Je t'aime. "

Mon père m'a ému aux larmes, mais je ne l'ai pas montré. Je lui ai dit merci.  Mon père est quelqu'un de bien, mais il a du mal à s'en persuader. Il a du mal à se persuader d'être lui-même, en fait.
Je l'aime en tant que tel. Mon père m'accompagne comme il le peut, en pensée si il ne peut pas le faire en acte.
Je vais essayer d'exaucer son souhait. J'essaierais d'avoir une vie, au fond, heureuse.

Hélas... Mon père est rempli de doutes. Mon père ne sait pas s'il existe. Mon père ne sait pas si ma mère existe. Mon père ne sait même pas, si, quelque part dans le temps, j'existe.

Car mon père n'a que seize ans. Mon père écrit mes paroles, et mon père pleure en silence et sans larmes. Mon père ne sait pas si sa vie vaut la peine d'être vécue.

Mon père... est triste.



Va, vis, mon fils qui n'est pas.
Je t'aime de mon coeur, de tout mon être.
J'espère que tu seras rempli de joie,
Et que ta vie ne sera pas un mal-être.
Car tu seras ce que j'ai de plus beau ici,
Et quand tu verras ton reflet devant toi,
Tu comprendra que je t'offre tout de moi,
Et que le monde te portera dans l'infini.

Scintille de toute ton âme, de tout ton corps.
Offre la vie au monde.
Ne te consume pas en brûlant comme un phare.

Va, vis, mon fils qui n'est pas.


Samedi 28 juillet 2007 à 22:19

De retour.
Encore une fois.

Marcher seul ( eh oui, c'est aussi ca les randonnées ), ca laisse le temps de penser.

Pas assez seul à mon goût parfois, mais bon.
Faut bien que les cocréateurs se sentent entourés du produit de leur affection commune ( autrement dit : moi ).


Sentiment mitigés. Comment la vie, qui peut paraître belle à souhait, devient hideuse au détour d'un miroir ? Comment une simple impression mauvaise peut-elle gâcher une journée ensoleillée ?
Je crois que je suis toujours aussi porté sur l'exagération.










Je suis, je le crains, plus à demi-mort qu'à moitié vivant.

Samedi 21 juillet 2007 à 0:30

Bon. Il est 00:30 . Je me renvais. ( du verbe realler, je crois. ). Une semaine.

Je viens de regarder Trainspotting.
Humour débridé et fantasque sans aucune mesure avec le génie humain dans toute sa forme.

On dit bien souvent que c'est l'intention qui compte. Même si on le pense pas.


Je pars en montagne. Le soleil, les forêts, le ciel bleu, les parents. Paraît qu'il va faire moche.



Ca va être bien.     
Ou pas.




A plus tard. Prenez soin de vous, qui que vous soyez.



Un reflet n'est jamais celui qu'on croit.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast