Vendredi 6 juillet 2007 à 23:26

 No Comment Ici pendant quelques jours.

Je vais pioncer - et lire, en autres - au bord de la mer.
En espérant qu'il fasse beau.


Jeudi 5 juillet 2007 à 14:23

Un rêve qui ne me lâche jamais.
Un rêve qui fait que tout s'oublie.
Un rêve qui est ma réalité, mon monde.
Un rêve où je suis à la fois TOUT et RIEN.
Un rêve où chaque chose trouve son sens.

Un rêve où tout peut s'écrouler à chaque instant.
Un rêve où la Peur est une muraille sans sortie.
Un rêve qui devient un cauchemar de solitude.
Un rêve d'un monde vide et brisé, sans espoir.
Un rêve où je sais que je n'y survivrais pas.



Ce Rêve,
c'est ma Vie.







Mercredi 4 juillet 2007 à 11:56

Divine Tragédie

 

Tout commença un jour inconnu pour un monde inconnu.

 Ca ou la Venue de l'Insignifiant Héros
 

 Prologue


Battements de Coeur. Ca naît. Ca naît d'où ? Ca Part d'où ?
Un Corps vient d'annoncer sa venue au monde. Ce qu'il ne savait pas,
c'est que le monde s'en tapait pas mal. Sauf un monde. Le Sien.

Le silence n'a pas encore toute sa valeur.

On ne le comprend pas. Alors, il crie.

Et dans son monde résonnera à jamais ce premier battement.
Ce premier regard. Ce premier son. Ce premier pas. Ce premier pleur.

Cette seule Vie qui venait d'apparaître au jour de son Monde.
Démarche hésitante à vie chevrotante.
Il n'est pas de ce monde, dirons-nous.

Passé passif pour fuir un futur futile.


Acte I : Balbutiements d'un Esprit.


Quel était donc cet être qui venait perturber à son tour un équilibre qui paraissait parfait ?
Même son sang ne voulait pas de lui. Dessin macabre dans l'ombre d'une sombre rancoeur.

L'Ombre fut sa première ennemie, et c'est pourtant en elle qu'il se réfugia tant d'années. Dans l'ombre d'un ami. Dans l'ombre d'un silence. Dans l'ombre de son ombre. Personne ne le connut vraiment. Et quand on le revit plus tard, on ne su que dire.

Il n'eut peut-être pas ce que les autres eurent. Un instant de vérité. Sur lui-même. Sur le monde qui l'entourait dans lequel il plaçait espoir et bonheur. Et qui lui vomit au visage Désespoir et Malheur.

Tout le monde crut à une illusion d'enfance véridique. Un chemin dans la vie tranquille.
Amis, école, parents.
Mais personne ne s'est jamais dit : Pourquoi ne sait-on rien de lui ? Pourquoi il ne sort jamais de sa maison, une fois passées les portes de l'école ? Pourquoi il répugne à appeler les autres ses amis ?
Il choisit de passer pour un idiot plutôt que de faire silence. Car il avait compris que son silence entraînerait questions et donc réponses, et ainsi l'arrêt du silence.

De ses balbutiements à sa vie consciente, tout passa ainsi. Il fit, volontairement ou non, en sorte que personne ne puisse le connaître vraiment, comprendre vraiment qui il était, ce qu'il ressentait, ce qu'il disait ou taisait.

La Fin de cette période fut une pièce de théâtre. Il y jouait un des rôles principaux, un jeune adolescent qui ne voulait d'abord pas croire à la magie des choses, passait pour un idiot, puis qui fut convaincu du fantastique et s'investit complètement. Son dernier souvenir fut le moment des applaudissements.

Couronnement final d'une vie qui ne faisait que commencer.

Le Rideau se baissa.

Mardi 3 juillet 2007 à 13:04

Divine Tragédie

Ca ou la venue de l'Insignifiant Héros

Acte II : Le Collège

Rentrée dans cette jungle urbaine scolaire qu'est le Collège.
6°; 5°; 4°; 3°... quatre années délimitées par des numéros.

Numéros de classe. Notes. Bulletins. Nombre de fois où le Chiffre Un comme Seul le torture. Nombre d'élèves par classe. Nombre de fois qu'il a voulu partir en courant. Nombre de coups, nombre de bleus et d'humiliations. Nombre de rires. Nombre de pleurs. Nombre d'amis. Nombre de ceux qui l'ennuient, qu'il ennuie. Nombre d'heures, de jours, de semaines, de mois, d'années, d'anniversaires ratés, de fêtes manquées, de phrases de folie qui passèrent dans sa tête.

Nombre de fois qu'il se convaincu que tout cela était normal.

Il était stupide, complétement décalé, déphasé, il ne comprenait rien. Rien. Comme s'il avait choisi d'arrêter de penser et de faire comme si rien ne se passait.

Il ne ressemblait à rien. Même pas à lui même. Un prototype de ce qui allait lui arriver.
Personne ne le connaissait vraiment. Sauf un, qui ne lui parlait pas encore à l'oreille. Sauf un, qui attendait son heure.

Ces années furent des années passives, où tout passait avec remous, mais il préféra se faire oublier. Il devint presque un fantôme, sans amis véritables, sans contact hors-cours.

Prototype d'une Folie Prochaine.






Lundi 2 juillet 2007 à 13:58

Une fin de jour est aussi un début de nuit.

La lune perçait les nuages tant qu'elle pouvait. Elle appelle le regard comme un aimant.
Assis sur le rebord de ma fenêtre, le vide sous mes pieds, moi seul voyait cette lune courageuse.
Un hurlement silencieux voulait s'élever de moi.
Un cri de peine, de solitude, de déchirement d'une existence.
Mon corps faisait comme une coquille vide, quand mon cri s'envola, mon âme avec lui.

Je pus voler. Je volais longtemps. Les Etoiles envoyaient un bref éclat dans mes yeux. La Lune riait de mon contentement. Mais elle était triste. Car elle sut qu'elle m'avait envoyé à la mort.

Elle m'avait fait un dernier cadeau, en reconnaissance de mon attention pour elle.
Elle m'avait fait connaître le Bonheur, avant de m'envoyer à la Mort.

Car au rebord de la fenêtre, je n'étais plus.


A la fin du jour et au début de la nuit, quand mon corps toucha le sol, je souriais de toute mon âme.




<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast