Mercredi 26 septembre 2007 à 23:13





Tel un paradis qui s'évade,

Vient le glas du verre brisé,
Une folie en pleine escalade,
Une peine qui part rire cassé.

Et qui s'enfuit en pleurant,
Larmes amères perdues,
D'un garçon souffrant, mourrant,
Toutes les vies qu'il n'a eu.

Et à la toute fin des fins,
Dans ce début d'homme en lui,
Résonne ce carillon cristallin,
Hurlant pour et à l'infini,

Il ne lui restera plus,
Au dessus d'un pauvre corps flasque
Que revêtir d'un manteau de nues,
Ce nouveau visage, ce masque.



Assez que de vivre en se sentant enfant,
Je veux pouvoir porter à nouveau mon masque adulte avec fierté.
Assez que de se demander si on est important,
Je vis toujours avec le poids écrasant du ciel au dessus de moi.
Assez que de se dire qu'on sera toujours seul,
Je serais celui que je suis, seul ou non. Je finirai ma vie ainsi.
Assez que de croire en une quelconque destinée,
Je ne suis pas exceptionnel, juste autre.

Je voudrais pouvoir dormir, rêver,
Pour ne plus me réveiller.
Rêver, à jamais.
Toujours.



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