Samedi 9 décembre 2006 à 22:43
J'aime pas cette période de l'année. En fait, toute l'année.
Les gens sont contents de leur petite vie. Parfois à tort, parfois à raison. Je ne les jugerais point.
Cette période de l'année est quand même propice aux bonheurs des tous petits, et parfois des grands.
Et puis il y a ceux qui s'en tapent. Moi ? Ben, oui un peu.
Je crois plus en rien, et le donc le gros bonhomme au joues rouges comme son costume est aussi passé à la trappe. Tout comme celui qui lui ressemble, mais en habits blancs, avec un cercle jaune brillant au lieu du bonnet.
Je n'aime pas vraiment cette période de l'année. Sourires crispés à la famille. Question stupide, du genre, que veux-tu pour Noël. Ce que je veux est toujours impossibe.
( Quand j'étais petit, j'avais demandé à ce que mes parents ne se disputent plus. Ca a fait un froid, et j'ai recu un jeu-vidéo. Tant pis. )
Je n'aime, mais alors pas du tout, cette période de l'année. Tout le monde se précipite, s'agite, se trémousse, et prépare sa liste de phrases et de blagues à ressortir pour l'occasion. Et dire que 6 jours après ca, faut recommencer, doublement pour moi.
Quel idée de naître le dernier jour, je vous dis pas.
Pour ceux qui aime cette période de l'année... et ben tant mieux pour vous.
Joyeux Nowel.
Samedi 9 décembre 2006 à 20:00
J'ai envie d'écrire. Que dire. Plein de choses, sûrement. Mais, bon... à quoi ca me servirait ?
Voilà la question que je me pose, depuis un très long moment ( genre dans les 3-4 ans.. yahoo.)
A quoi je pourrais bien servir, moi ?
A qui je pourrais bien servir ?
Et la réponse, est : " Je n'en sais rien. Je n'en sers de rien. Je ne suis rien. "
Voilà ma réponse. Rien.
( instant blues. Enfin instant... éternité, quoi. )
J'ai encore envie d'écrire. J'ai envie de parler. Parle pas assez. Trop de Silence tue le Silence, c'est son principal problème.
Je suis silencieux depuis trop longtemps déjà. Déjà trop longtemps que je me confie insensiblement à un écran froid et silencieux. Trop longtemps déjà que ma main est froide, que mes larmes sont absentes et que mon envie d'être là s'est envolée.
Ethéré mystère d'une vie, qui s'essoufle, comme une bougie s'éteint. Mon coeur ne bat plus la cadence du monde, et je crois que je commence à déprimer sévère.
J'ai toujours envie d'écrire. J'aimerais trouver les raisons de mon état. Ma propre psychanalyse.
Ma psychose... qu'est-ce ? Je ne manque pas d'amour parentel, ni de ' grondages ' intempestifs.
Vu la fréquence à laquelle mon frère me parle, je suis quasi-fils unique, mais ca me dérange pas plus que ca. Question famille, en gros, je m'en ***.
Alors quoi ? Je vis dans un rêve dont je ne me réveille jamais ? Bah, si le rêve vire au cauchemar triste,
il y a bien une raison. j'ai peut être une moyenne pas géniale, mais bon, on fait ce qu'on peut, en première S, hum ? Question boulot, c'est pas ca.
Mon passé ? Qu'en est-il ? Et bien, je ne compte pas les années d'avant le lycée comme des années conscientes. Jute une préparation à aujourd'hui. Juste une phase de transition. Rayée de mon passé.
Quoi alors ? Quelle est la raison !?
Si tout pouvait être aussi simple. Il reste à peu de choses près un domaine dans lequel se trouverait ma raison. Mais est-ce bien raisonnable de l'étaler ici ? Ceux qui ont compris de quoi je veux parler, penseront peut être : Pourquoi ne pas en parler ?
A ca, je répondrais : De un, chaque personne, sur blogs, et autres support, va montrer à tous combien il est heureux, ou dégouté de cette, je cite, ' société de con de merde, crot '.
Mais ce n'est pas mon genre. J'aurai assez envie de le dire, mais, à en écouter les voix qui peuplent ma tête ( neuf ou dix, environ ), je choisirais plutôt de dire ca, en face.
Alors voilà. La séquence racontage de life se termine ici, et j'espère bien vous revoir un jour que je ne déprimerais plus. Je brûlerais de dire ce que je pense, ici, mais je préfererais le hurler, en face de la raison. Autant se prendre tout ca en pleine figure, que l'avouer lâchement, bien à l'abri derrière un écran.
C'est tout. Et n'oublions pas : Tout est Rien, et Rien est Tout.