Samedi 30 décembre 2006 à 14:27

[ Bonne chance pour comprendre mon titre ! ]
[ Zik écoutée : Don't look back in Anger d'Oasis... plutôt bien adapté, on dirait. ]






Bon sang... demain, je suis né.  Pourquoi chaque année ? Pourquoi un événement comme ca, tombe sur ce jour là, cette année ? Pourquoi j'ai passé ces fêtes complétement détaché ? Nowel est passé comme un souffle, et le fait que je passe 'officiellement' un grade plus haut dans la société... ca ne me fait rien.
Aucune joie de grandir, aucune tristesse de vieillir... le Temps passe en boucle pour moi.
J'ai 5 ans. Souffre-douleur intermitant. Je suis vraiment, mais vraiment stupide.
Demain, j'ai 16 ans. Tout a changé. Et pourtant, je me souviens.
J'ai 10 ans. Le collège est naze. Fantôme à plein temps.
Aujourd'hui, j'ai 15 ans. Plus demain. Ca a changé. A moi de rire. Mais je ne le ferais pas. Autre chose à faire.

Retour sur une vie. Tout défile dans mes rêves, devant mes yeux, dans ma tête.
Pourquoi ce sourire ?
Parce que je prendrais une revanche sur mon passé en étant comme je suis aujourd'hui ?
Parce que, peut-être, je suis content d'être là aujourd'hui, et je veux que ca continue.
Voilà tout. Une vie banale. Ma vie extraordinaire.

On est tous le héros de sa propre vie.



Dimanche 17 décembre 2006 à 15:04

Pourquoi ?

Pourquoi ne peut-on rire à la face du Monde, sans que notre reflet nous renvoie ce rire ?
 
Comment ?

Comment je pourrais hurler ce que j'ai devant les yeux, et que personne ne voit ?


De cette douleur surprenante, je ressens les premiers signes. Peut-être que cette fois, ce sera la dernière... avant la prochaine. Que dire quand on a l'impression d'avoir un puit sans fond à la place du coeur ? Surtout si on se demande où celui-ci est passé... peut être est-il tombé.

Ca me coupe le souffle, ca me jette à terre, ca me détruit lentement, jusqu'à l'extinction de mon espoir. Comme une bougie qui s'éteint, comme ca, pour rien.

Cette douleur que rien n'arrête arrive et repart si rapidement que c'est comme si elle ne vous avait jamais quitté. Elle reste, et cette lente agonie se poursuivra jusqu'au bout.
Au bout de quoi ? Quand cela s'arrêtera ?

Cette douleur a toujours été là, mais elle s'est lentement réveillée, et maintenant, elle me reste. Je l'accepte, et lui offre tout ce que j'ai à gagner et à perdre.

La Mélancolie.

Dimanche 17 décembre 2006 à 10:36

Tout m'était familier, si connu. Tout était si réel, si présent.

Je ne vais pourtant nulle part. J'y vois l'angoisse et les larmes.
Les gens courent en rond, se replient sur eux-même ou font ressortir une image fausse d'eux.
Les gens me regardent passer, et je vois dans leurs yeux qu'ils voudraient être à ma place.
Autant qu'à la place du type au fond de la rue, de la femme qui marche avec ses enfants,
de cet homme, assis, qui regarde passer le temps. Ils voudraient être quelqu'un d'autre.

Pourquoi cette anti-individualisation ? Pourquoi ne pas être soi ?
Les enfants le savent bien. Ils attendent qu'on les reconnaisse pour eux-même, et non pour fils-de, fille-de. Ils attendent avec impatience et tristesse le jour le plus plaisant de l'année.
Happy Birthday. C'est leur jour, et rien ne leur enlèvera ca.

Mais alors celui qui veut être un autre, qu'attend-il vraiment ?
Pas un jour. Pas un mot. Peut-être un regard, quelque chose qui leur est destiné personnellement.

Les gens sont les plus fous de la Terre. Cette masse vibrante attend à ce qu'on la divise.

Aux gens, je dis... soyez vous, et marchez fièrement vers votre destin, que vous allez créer de vos mains. Regardez enfin le Monde pour ce qu'il est, et non pour ce qu'il en apparait.

Et posez vous, un instant, sous la voute célèste. Under The Milky Way Tonight.


Dimanche 10 décembre 2006 à 10:41



Pourquoi se taire, quand on a irrésistiblement envie de parler ?

Je suis resté silencieux beaucoup trop longtemps.
 Oh, combien d'année ont passées ? Combein de jours qui défilent sans un mot ?
Je préferais presque parler, avec le sentiment que l'on m'écoutera.
 Oh, combien de fois, faute d'auditoire, me suis-je tu ?
J'ai envie de lui parler, et de l'écouter, puis de lui reparler.
 Oh, comme cela me manque, chaque fois que je me lève, que je marche, que je respire.
J'ai envie d'être là, d'exister, enfin, pour que j'y laisse une trace, dans ce monde magnifique.
 Oh, comme j'ai envie de vivre, aujourd'hui. Plus que jamais, plus que toujours.

J'ai envie de le crier, de l'hurler, de lui parler, de lui dire, de l'exprimer, de le vivre.
Tout ca, enfin, me martèle le crâne.
Et peut-être, pourrais-je sourire, à nouveau.
 Sourire vraiment, arrêter de serrer les poings,
d'être enervé pour rien, de ne rien montrer aux gens.

Je voudrais leur sourire, en plein visage, pour me moquer d'eux, et de leur dire...
Moi aussi, j'existe. Et il faudra faire avec.

 Ma Folie me guide ! Et ca, ca me plait ! Rock In the Head... Cours !

Samedi 9 décembre 2006 à 20:00

J'ai envie d'écrire. Que dire. Plein de choses, sûrement. Mais, bon... à quoi ca me servirait ?
Voilà la question que je me pose, depuis un très long moment ( genre dans les 3-4 ans.. yahoo.)
A quoi je pourrais bien servir, moi ?
A qui je pourrais bien servir ?
Et la réponse, est  : " Je n'en sais rien. Je n'en sers de rien. Je ne suis rien. "

Voilà ma réponse. Rien.

( instant blues. Enfin instant... éternité, quoi. )

J'ai encore envie d'écrire. J'ai envie de parler. Parle pas assez. Trop de Silence tue le Silence, c'est son principal problème.
Je suis silencieux depuis trop longtemps déjà. Déjà trop longtemps que je me confie insensiblement à un écran froid et silencieux. Trop longtemps déjà que ma main est froide, que mes larmes sont absentes et que mon envie d'être là s'est envolée.

Ethéré mystère d'une vie, qui s'essoufle, comme une bougie s'éteint. Mon coeur ne bat plus la cadence du monde, et je crois que je commence à déprimer sévère.



J'ai toujours envie d'écrire. J'aimerais trouver les raisons de mon état. Ma propre psychanalyse.
Ma psychose... qu'est-ce  ? Je ne manque pas d'amour parentel, ni de ' grondages ' intempestifs.
Vu la fréquence à laquelle mon frère me parle, je suis quasi-fils unique, mais ca me dérange pas plus que ca. Question famille, en gros, je m'en ***.
Alors quoi ? Je vis dans un rêve dont je ne me réveille jamais ? Bah, si le rêve vire au cauchemar triste,
il y a bien une raison. j'ai peut être une moyenne pas géniale, mais bon, on fait ce qu'on peut, en première S, hum ? Question boulot, c'est pas ca.
Mon passé ? Qu'en est-il ? Et bien, je ne compte pas les années d'avant le lycée comme des années conscientes. Jute une préparation à aujourd'hui. Juste une phase de transition. Rayée de mon passé.

Quoi alors ? Quelle est la raison !?

Si tout pouvait être aussi simple. Il reste à peu de choses près un domaine dans lequel se trouverait ma raison. Mais est-ce bien raisonnable de l'étaler ici ? Ceux qui ont compris de quoi je veux parler, penseront peut être : Pourquoi ne pas en parler ?
A ca, je répondrais : De un, chaque personne, sur blogs, et autres support, va montrer à tous combien il est heureux, ou dégouté de cette, je cite, ' société de con de merde, crot '.
Mais ce n'est pas mon genre. J'aurai assez envie de le dire, mais, à en écouter les voix qui peuplent ma tête ( neuf ou dix, environ ), je choisirais plutôt de dire ca, en face.
Alors voilà. La séquence racontage de life se termine ici, et j'espère bien vous revoir un jour que je ne déprimerais plus. Je brûlerais de dire ce que je pense, ici, mais je préfererais le hurler, en face de la raison. Autant se prendre tout ca en pleine figure, que l'avouer lâchement, bien à l'abri derrière un écran.

C'est tout. Et n'oublions pas : Tout est Rien, et Rien est Tout.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast