Ca faisait longtemps que j'avais pas été tenté d'écrire un texte comme j'en ai l'habitude ( à savoir étalage de ce qui me gêne, et c'est bien triste en général. Ca me sert à me relâcher. ).
Sans doute parce que j'avais pas grand chose à dire, en fait.
Pourtant. Cette impression de vivre dans le vide, je la hais.
Voyez... on vit, et c'est tout. Peu d'émotions ( peu de choses m'en donnent de fortes, aujourd'hui. C'est... dommage) à part un bref contentement pour certaines choses. Pas de bonheur absolu.
Un désespoir qui grandit comme la nuit qui commence à s'étendre au crépuscule; on appelle la lumière, mais on sait que la nuit tombera, quoi qu'on fasse. C'est irremédiable. Mais est-ce infini ? Je ne sais. Un autre jour m'attend peut-être... si la nuit ne m'achève pas.
Envole-toi, oiseau sans ailes,
Si tu le peux, fuis au plus loin,
Avant que ne tombe la Nuit,
Car je crains que ta mort,
Ne survienne dans ton sommeil.
Cela t'empêche de dormir,
Et tu attend le jour avec anxiété.
Seul fait marquant, je me souviens de mes rêves. Ils me tiennent toute la matinée. Pas de rêves fantastiques, de dragons et de monstres, non, mais plutôt des rêves de vie, des rêves où je sors, où je vois des gens que j'ai n'ai pas vu depuis un moment.
Certains rêves, qui me laissent songeurs, sont les plus étranges. Je suis alors un enfant, moi enfant, mais différent, comme si mon esprit adulte
( adolescent, comme vous voulez ) était dans ce corps. Alors des choses se passent, je ne me souviens pas vraiment... des gens d'aujourd'hui que je rencontre enfant, souvent je suis en danger sans le savoir, et le plus souvent... je suis seul. ( comme dans la réalité de cette époque, aussi. )
Toujours cette châpe de plomb qui assombrit mes jours depuis que je suis en âge d'en avoir conscience. Cette ombre ( de qui ? ) qui plane au dessus de moi, m'étouffe et me coince au sol, moi qui criait vouloir m'élever. Quelle pitié. Je me mépriserais presque, si c'est pas déjà le cas.
Comme un papillon de nuit, je sais que le jour me sera insupportable, car il m'apportera la douleur, et je sais aussi que le jour, dans toute sa splendeur m'abandonnera sans trop le savoir. Comme cette année, d'ailleurs. Sans trop que je sache pourquoi aussi. Un papillon doit-il louer le jour pour qu'il reste ?
Qu'ais-je fait, pour que vous partiez ? Est-ce que vous vous lassez ? Ou suis-je seulement un papillon exécrable, que l'on sait qu'il ne pourra rien parce qu'on lui a brisé les ailes ?
Je suis juste un papillon de nuit qui ne peut voler par crainte de l'obscurité, et qui veut voir le jour, en sachant qu'il le tuera.
Soleil, existeras-tu pour moi ?
Fol espoir, en vérité.
Ce n'est qu'un rêve.
Et un rêve est fait pour le rester.
Hélas...
Ce n'est qu'un rêve.
Et un rêve est fait pour le rester.
Hélas...
Moi j'ai fais un rêve très bizarre, il m'a suivi toute la journée. J'arrive pas à en sortir, car ca concerne me concerne personnellement. Ca concerne moi et ma vie, mon avenir... bref
Tes ailes sont peut-être brisé mais je suis sur que quelqu'un pourrait t'aider à le reconstruire petit à petit...