Jeudi 23 août 2007 à 22:41

Ainsi tombe la neige, ainsi tombe tombe tombe la tombe des neiges, la neige des tombes.
Ainsi va le vent, ainsi va va va le vent, le vent du va donc en vent du va.
Ainsi pars le plan, ainsi pars pars pars le plan, le plan du départ, le plan du phare, l'art.
Ainsi court, ainsi court court court le coureur, l'horreur du cours, des cours tout court.

Ainsi peine, ainsi peine peine peine la haine, l'haleine de la haine, la peine de l'amène
.
Ainsi vole, ainsi vole vole vole le vol, le vol du vol, voletant de vols en vols, tout en volant.
Ainsi perd, ainsi perd perd perd le père, le pere du perdu, belle paire, ainsi Père l'opère.
Ainsi crie, ainsi crie crie crie le non-dit, l'écrit le fili du cri, terrifi, le Cri écrit moqueries.

Ainsi parle, ainsi parle parle parle le râle, du fou le râle, le parle, part et s'enfuit, le parle du
                                                                                                                                 [fou]

Tombe, va, pars, court.
Peine, vole, perd, cries.
Parle.

Et c'est tout. Car le fou s'en fout, il n'est qu'un mou, à genoux, qui y plante des choux, sans vous. C'est tout.



Samedi 18 août 2007 à 14:06

Je pars juste ce week end.

Je sais même pas pourquoi je prend la peine d'avertir. Mais je le fais quand même, des fois que.


Vendredi 17 août 2007 à 10:37

Abyssus abyssum invocat

L'abîme appelle l'abîme.

Je me créé continuellement le trou dans lequel je tombe, je creuse tandis que je chute, ce qui rendra ma chute éternelle, car si je ne creuse plus, je m'écrase au sol.

Je dois donc aller toujours plus profond, jusqu'à sentir mes forces lacher, mon coeur vaciller, et ma volonté s'évanouir.
Je dois aller jusqu'au bout, et peu importe si dans les ténèbres, je crois voir de la lumière.
Elle sera fausse, traitre, et vaine. Et qu'importe si cette lumière croit m'aider, elle ne voudra plus au final. Alors pourquoi même tenter ?

Que je continue de tomber !
Que je continue à me tuer !
Peu importe !
Pour qui ca importe ?

J'ai trouvé mon Blaine, mon Charlie.
C'est mon Ka.

Ma chute sera infinie. Et quand l'infini rencontrera mon présent, et que mon âme même volera en éclats, alors je saurais enfin pourquoi j'ai chuté du bord. Qui m'a poussé. Si j'ai sauté de moi-même.

En attendant, tout en creusant ma propre tombe, je pourrais tourner la tête, et voir la lune une dernière fois, avant que les ténèbres ne m'engloutissent enfin.


____
Une musique ? Celle deux articles plus bas.

Vendredi 17 août 2007 à 0:19

Vole, vole, petit papillon,
Parce qu'au fond de moi je sais,
Que je ne te reverrais jamais,
Que tu ne rentrera à la maison.

J'aurai aimé te donner plus,
Mais le courage m'a manqué,
La volonté de force et d'us,
Qu'hélas je n'ai pas tenté,
Te parler encore et encore,
Jusqu'au jour de nos morts.

Vole, vole, petit papillon,
Parce qu'au fond de moi je sais,
Que je ne te parlerais plus jamais,
Que tu ne sauras pas la raison...

Qui a fait que je n'ai pas pu te dire,
Qu'un jour à côté de toi j'ai pu dormir,
Et qu'alors j'ai pu être heureux,
Et que c'était mon voeux.
Mais hélas je n'ai su te garder,
Et jamais pu plus qu'espérer.

Vole, vole, petit papillon,
Parce qu'au fond de moi je sais,
Qu'il y aura au fond toujours un mais,
Ce genre de mot qui devient plus qu'un son...

Mais un ordre, une malédiction,
Une peur, une foi, une déraison,
Un adieu, un au revoir, un bonjour,
Un son qui finira par me rendre sourd,
Parce que ce mais que tu as lancé,
N'a jamais été prononcé...

Vole, vole, petit papillon...
Je n'ai toujours pu que te voir.
Moi je reste au fond de mon tiroir,
Toi pars, vole, fuis, tu en as la passion.

J'en perdrais un jour la raison.


Mardi 14 août 2007 à 1:03

C'était un jour comme les autres. Un garcon venait à l'école, avec sa mère, comme d'habitude. Elle le lacha devant la grille, comme d'habitude. Comme d'habitude, il se fit le bouc-émissaire et le souffre-douleur de la plupart des enfants. Parfois ca tombait sur lui.

Et bien sûr, comme d'habitude, il adoptait un mauvais comportement. Il pouvait crier, il pouvait s'énerver, et au final se faire punir.

Il cachait peu ses émotions, à ces moments là. Nul ne sait pourquoi lui on le prenait comme souffre-douleur. C'était ainsi.

L'après midi de cette journée normale pour d'autres, il se mit à pleurer, appuyé contre le mur de la classe, pendant la récréation.

Une petite brune, vint vers lui. Une jeune fille différente, elle aussi.

Elle était là pour peu de temps.

Elle se posa près de lui. Elle ne lui demanda pourquoi il pleurait. Elle le consola presque sans un mot.

Elle s'assit à coté de lui.

Le souvenir de la fin de cette journée s'estompe dans son cerveau, aujourd'hui.

Mais il se souvient d'une chose : Du lendemain.

Elle se faisait embêter par beaucoup de monde.

Un surnom idiot.

Un jeu idiot.

Parce qu'elle était nouvelle, et ne restait pas longtemps.

Et ce garcon..

ce stupide garcon.

s'est réjoui que cela ne tombe pas sur lui et...

A rigolé avec les autres.

Aujourd'hui, il ressent de la honte, de la peine, et jurerait qu'elle levait des yeux tristes sur lui.

Il n'oubliera jamais ces yeux.

Où qu'elle soit, il voudrait au plus profond de son être qu'elle sache qu'il est désolé. Et qu'elle a été, un jour, rien qu'un jour, une amie, un soleil. Ce petit garcon là a gardé ce souvenir comme un de ses plus beaux.

Il y avait du soleil ce jour là. Mais il ne revoit pas le lendemain avec du soleil.

C'est ainsi, tout ce qui m'a été transmis.

Et tel que je m'en souviens.

Voilà pour un jour de l'existence d'un garcon mort depuis des millénaires, depuis au moins hier.

Voilà la Fin. Et surtout..

Le Début.




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