Mercredi 3 janvier 2007 à 16:58

De la Voie du Créateur :

Aujourd'hui encore tu souffre du grand nombre, toi qui est un : aujourd'hui encore tu as tout ton courage et toutes tes espérances.
Mais un jour la solitude te fatiguera, un jour ta fierté se courbera, et ton courage grincera des dents. Un jour tu crieras : " Je suis seul. "

[...]

Tu en forces beaucoup à se déjuger à ton propos; et de cela ils t'en veulent terriblement. Tu es venu près d'eux et tu as cependant passé ton chemin : cela ils ne te le pardonneront jamais.

[...]

Solitaire, tu parcours le chemin du créateur : tu veux te créer un dieu à partir de tes sept diables !
Solitaire, tu parcours le chemin de ceux qui aiment, tu t'aimes toi-même et c'est pourquoi tu te méprise comme ne se méprisent que ceux qui aiment.

Ainsi parlait Zarathoustra.

Mercredi 3 janvier 2007 à 11:15

Il pleurait. Ses invisibles larmes coulaient sur son visage.
Il étouffait ses sanglots dans sa bouche, il fermait les yeux.
Il les fermait dans un futil espoir, qu'en les rouvrant il ne ferait plus si sombre.
Ses larmes scintillèrent un instant, puis tombèrent au sol.

Sa folie reprit le dessus de sa tristesse, et il se mit à rire.
Ses larmes suivaient le sens de son sourire.
Un sourire de dément, un sourire en défi à la noirceur.
Un rire ininterrompu, un rire inhumain, un rire rempli de douleur.

Dans le miroir, à côté de lui, je le regarde.
Et je me dis que cette personne... est aussi folle que moi.
Il est Fou. Il est Triste d'être Fou et Heureux d'être Triste.
Il se leva, se mit en face de moi, et me dit...
"Mon frère, vois quel est le monde d'aujourd'hui."

Lundi 1er janvier 2007 à 13:10




13h00 : pétage de plombs = début

J'ai aussi une constante envie de vomir. Quelque chose m'est resté coincé dans la gorge. Couteau dans le ventre, couteau dans le coeur.
Nausée improbable. Envie de relacher mes entrailles, assez de facade, assez de masques. Assez de tout ca ! Assez de me cacher derrière je ne sais quel masque informe, un masque triste, sans joie, un masque horrible, le masque de ma vérité, de ma folle vérité, la vérité du mensonge de ma pauvre et misérable vie de merde ! Assez de tout ce bordel ! Qu'ils se taisent, les sept diables dans ma tête ! Qu'ils partent ! Je veux dormir ! Je veux rêver ! Je vivre, moi aussi, bordel ! Je veux marcher sans avoir l'impression de crever à chaque pas ! Assez de cette douleur ! Assez de ce couteau dans le coeur ! Assez de toute cette foutue mort ! J'en ai ras le bol d'être mort ! Je veux vivre, à mon tour ! Gâre à vous, pauvres mortels qui seraient sur ma route, je n'épargnerais personne dans cette rage de vivre !  Je suis là, aussi ! 
Ô Destin immortel ! Entend mon appel d'en bas ! Je hurle, je crie pour toi ! Je suis déjà mort, je ne crains ni l'Eau, ni le Metal ! Je suis le Living Recevieur !
Montre moi mon Univers Tangeant ! Donne moi la date de la destruction du Monde !
Ô Hastur, Seigneur Informe ! J'en appelle à votre puissance ! Donnez-moi le droit de vivre ! Détruisez cette vie ! Entendez ce cri !

Je suis dément, oui, fou, oui, mort, oui ! Mais j'en ai assez !
J'ai eu envie de gueuler, au moins cette fois, si je dois me taire pour toujours.
Prenez cela comme vous voulez. Prenez cela comme la dernière agonie de l'ancien moi, mort il y a des années. Mort et enterré.
Je me sens vraiment pas bien.
Et je crois que... Ca ne fait que commencer.


No.
They are my invisible tears.



20h25 : pétage de plombs = terminé

N'empêche... ca fait du bien. Redésolé.
Lundi je n'étais qu'une marionnette sans fils, appuyé contre le mur,
sans aucune vie, sans aucune envie, sans rien que le froid trépas.
Depuis, j'ai fait violence pour reprendre contrôle de mon corps,
à celui auquel je l'ai ravit. Il revient de temps à autre.
En bref, ca va mieux.

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