Vendredi 18 mai 2007 à 16:11



La seule chose qui puisse bouleverser à ce point, c'est de vouloir vivre avec les autres, et de ne plus être seul.

Surtout quand on y peut rien.



Citation de... Moi, en fait.

Mercredi 16 mai 2007 à 22:26

Divine Comédie

Ca ou la Venue de l'Insignifiant Héros

Acte III, Scène V

Car tel est le monde que je vois,
Et il ne me fait guère envie.
Je n'y ressens aucun émoi,
D'exister en une pareille vie,
Et de ne comprendre ce monde,
Où tout sentiment est étouffé,
De ne ressentir qu'une tristesse profonde,
Et de n'avoir rien à haïr, rien à aimer.

J'ai longtemps cru avoir tout à espérer,
Et au final me rendre compte que c'était vain,
De prier pour que le monde ait pour moi une destinée,
Et de comprendre qu'il n'y a plus rien.
Rien de plus qu'un espoir,
Un espoir sans suite,
Pire que de ne rien avoir,
Car Rien a une limite.

Cette Limite, est l'Humanité en elle-même.
Je prie pour qu'elle évolue,
Qu'elle se rendre compte de sa déconvenue,
Et que ce ne soit plus sa fin qu'elle sème.
Car je vois de ce monde la stagnation,
Moi qui grandit, qui m'élève, et qui sais,
Je comprend que ce manque de raison,
Est ce qui m'ennuie et qui fait que je me tais,
Car je ne peux que crier en Silence,
En espérant de tout coeur que mon cri ait un Sens.


Toi qui lit ces lignes, Agis.
Toi qui analyse mes paroles, Vis.
Toi qui entend mes mots, Va.
Toi qui écoute mon cri, Comprend-moi.
 

Là je ne peux espérer une suite à mes émois,
Tandis que tu te perd dans la foule,
Et que celle qui fut oublié m'est réapparu,
Je ne ferais plus de pas vers toi,
Car cette indifférence me fait mal,
Et de ce mal nait mon Silence.

Audi, Vide, Tace, si vis vivere.

Lundi 14 mai 2007 à 22:16

Tes Yeux crachent des éclairs jusqu'au fond de la Nuit.
Tes Yeux semblent perdus au milieu de cette Foule immonde.

Mes Yeux sont aveugles, ils crient à la Lumière.
Mes Yeux sont morts, il n'attendent que la résurrection.

Tes Yeux appellent à vivre, à tout, à suivre, ils sont lumineux.
Mes Yeux cherchent l'Ombre pour se reposer d'une telle lumière.

L'éclat des tes yeux restera éternel, immuable, infini.
Il tranchera dans mes ténèbres comme une épée d'argent.

Fil d'Arianne qui conduit à la fin du Labyrinthe,
Où est passé le Minotaure ?
Me poursuit-il encore, ce monstre de mes cauchemars ?
Seuls tes Yeux le chassent, l'abattent, et puis me quittent.

Est-ce que ca t'ennuie de posséder un tel regard, qu'un seul peut comprendre et admirer à tel point que son propre éclat paraît étouffé ?
Est-ce que ca m'ennuie de ne pouvoir rien dire aux gens, qui ne voient de moi ce qu'il veulent seulement ?

Qui me connait, au fond ? Qui le voudrait, au final ?
Seuls tes Yeux savent. Mais pas toi. Jamais. Nulle part


Jeudi 10 mai 2007 à 21:59

Gare à la crise d'humanophobie.

J'ai commencé l'étude d'un nouveau concept... Un sorte de contre-utopie à la 1984. En pire. Les gens n'ont pas vraiment la meilleure place.
Ca partait d'un bon sentiment, pourtant ( faire une utopie, vivre en paix, tout ca ) et ca vire en esclavage pur et simple avec une perte de conscience de l'humanité, compensée par la croissance de la Pensée des 'Mentats'.

Car la Pensée peut tout. Même inventer une Omnitopia : le Tout-Lieu. On part du Rien pour arriver à Tout. Et au final, ces deux-là ne sont qu'une seule et même chose, voire plus. Car 1+1=3 . 
- gaffe à mon copyright -

J'aime de plus en plus le monde déshumanisé. La preuve ultime : je raconte mes sentiments à une machine. Et tant pis si des gens les lisent, ils ne voient jamais que des mots derrière un écran, juste un esprit qui ressort à travers ces caractères. Mais ils ne voient pas la personne ; et ce qu'elle représente dans le monde.
Je hais les gens, et j'aime la personne. La Nature est une personne. Le vent est une personne, le Monde est une personne.
Certain(e)s que je connais sont des personnes au milieu d'une foule. Et la Foule peut les engloutir à tout moment. Je hais la Foule.

C'est pourquoi, dans mon Omnitopie, la Foule est rassemblée, concentrée au point d'imploser. Et le Mentat reste seul, mais la Pensée peut tout.

Ainsi va la Vie. On hait tout ce qui nous est étranger, et on aime le familier.


[DEBUT]
 


Je n'aime pas cette société.
Je n'estime pas ces parents.
Je ne comprend pas ce Destin.



Je crois que voir le monde comme un roman n'est pas une bonne chose.






Mercredi 9 mai 2007 à 19:12


Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais.


 Oscar Wilde 

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