Divine Comédie
Ca ou la Venue de l'Insignifiant Héros
Acte III, Scène V
Car tel est le monde que je vois,
Et il ne me fait guère envie.
Je n'y ressens aucun émoi,
D'exister en une pareille vie,
Et de ne comprendre ce monde,
Où tout sentiment est étouffé,
De ne ressentir qu'une tristesse profonde,
Et de n'avoir rien à haïr, rien à aimer.
J'ai longtemps cru avoir tout à espérer,
Et au final me rendre compte que c'était vain,
De prier pour que le monde ait pour moi une destinée,
Et de comprendre qu'il n'y a plus rien.
Rien de plus qu'un espoir,
Un espoir sans suite,
Pire que de ne rien avoir,
Car Rien a une limite.
Cette Limite, est l'Humanité en elle-même.
Je prie pour qu'elle évolue,
Qu'elle se rendre compte de sa déconvenue,
Et que ce ne soit plus sa fin qu'elle sème.
Car je vois de ce monde la stagnation,
Moi qui grandit, qui m'élève, et qui sais,
Je comprend que ce manque de raison,
Est ce qui m'ennuie et qui fait que je me tais,
Car je ne peux que crier en Silence,
En espérant de tout coeur que mon cri ait un Sens.
Toi qui lit ces lignes, Agis.
Toi qui analyse mes paroles, Vis.
Toi qui entend mes mots, Va.
Toi qui écoute mon cri, Comprend-moi.
Ca ou la Venue de l'Insignifiant Héros
Acte III, Scène V
Car tel est le monde que je vois,
Et il ne me fait guère envie.
Je n'y ressens aucun émoi,
D'exister en une pareille vie,
Et de ne comprendre ce monde,
Où tout sentiment est étouffé,
De ne ressentir qu'une tristesse profonde,
Et de n'avoir rien à haïr, rien à aimer.
J'ai longtemps cru avoir tout à espérer,
Et au final me rendre compte que c'était vain,
De prier pour que le monde ait pour moi une destinée,
Et de comprendre qu'il n'y a plus rien.
Rien de plus qu'un espoir,
Un espoir sans suite,
Pire que de ne rien avoir,
Car Rien a une limite.
Cette Limite, est l'Humanité en elle-même.
Je prie pour qu'elle évolue,
Qu'elle se rendre compte de sa déconvenue,
Et que ce ne soit plus sa fin qu'elle sème.
Car je vois de ce monde la stagnation,
Moi qui grandit, qui m'élève, et qui sais,
Je comprend que ce manque de raison,
Est ce qui m'ennuie et qui fait que je me tais,
Car je ne peux que crier en Silence,
En espérant de tout coeur que mon cri ait un Sens.
Toi qui lit ces lignes, Agis.
Toi qui analyse mes paroles, Vis.
Toi qui entend mes mots, Va.
Toi qui écoute mon cri, Comprend-moi.
Là je ne peux espérer une suite à mes émois,
Tandis que tu te perd dans la foule,
Et que celle qui fut oublié m'est réapparu,
Je ne ferais plus de pas vers toi,
Car cette indifférence me fait mal,
Et de ce mal nait mon Silence.
Tandis que tu te perd dans la foule,
Et que celle qui fut oublié m'est réapparu,
Je ne ferais plus de pas vers toi,
Car cette indifférence me fait mal,
Et de ce mal nait mon Silence.
Audi, Vide, Tace, si vis vivere.
c'est cet inconnu qui nous fait vivre, le fait de ne rien savoir.
la vie n'a pas de sens, dumoins on ne le connait pas.. si on le connaissait le fait même de vivre n'aurait aucune raison d'être.. enfin.. nous devons donner un sens à notre vie, un espèce de sens à partir du non sens de départ..
on est pas programmé, heureusement.