Autocitation ( Le train )
" Est-ce moi ou est-ce le paysage qui s'en va ?
Je peux presque atteindre les nuages du doigt mais seul l'espoir me touche.
Un monde de silence qui défile sans heurt devant mes yeux,
à peine l'ombre d'un rêve depuis longtemps oublié par tous,
perdu dans la folie des hommes.
Image vite dissipée.
Métal hurlant.
Silence. "
" Est-ce moi ou est-ce le paysage qui s'en va ?
Je peux presque atteindre les nuages du doigt mais seul l'espoir me touche.
Un monde de silence qui défile sans heurt devant mes yeux,
à peine l'ombre d'un rêve depuis longtemps oublié par tous,
perdu dans la folie des hommes.
Image vite dissipée.
Métal hurlant.
Silence. "
Je vais me perdre dans le travail, je le sens venir, je le veux même. Je sors d'une autre nuit blanche à bosser avec des breaks à déjanter tout seul sur du Daft Punk. Me perdre corps et âme dans cette création, ne pas savoir si ca vaut le coup, si je suis bon ou pas, ce que les autres en pensent. A la limite on va me dire : On s'en fiche de ce qu'en pensent les autres, non ?
Mais si. Parce que ca ne sert à rien de créer quelque chose qui n'existe que pour soi. Sinon personne ne ferait un blog derrière un anonymat à peine existant, personne n'exposerait, personne n'évoluerait, s'améliorerait. Rien n'existerait sans le regard des autres. C'est une vérité qu'on se cache pour faire bien, pour montrer qu'on ne soucie pas du regard des autres alors que le monde tourne autour de ça, d'une façon ou d'une autre.
Mais il arrive qu'on s'absorbe assez dans ce qu'on fait pour que les journées défilent sans que le temps ne bouge, dans un certain sens un temps hors du temps comme quand on vit une musique assez fort pour disparaître et n'être que pur esprit. Tout s'emmêle et n'existe que pour le seul but d'exister, tout simplement. Alors et alors seulement, on peut vraiment créer.
Je me réjouis d'atteindre encore cet état second, celui qui me pousse à écrire, à m'interroger, à vieillir en quelque sorte. J'évolue. J'avance.
Ca fait que je n'ai pas à me plaindre de ma vie aujourd'hui et que j'ai quand même des trucs à dire.
Il y a quelque chose de précieux maintenant que j'essayerai de toutes mes forces de conserver.
Mais si. Parce que ca ne sert à rien de créer quelque chose qui n'existe que pour soi. Sinon personne ne ferait un blog derrière un anonymat à peine existant, personne n'exposerait, personne n'évoluerait, s'améliorerait. Rien n'existerait sans le regard des autres. C'est une vérité qu'on se cache pour faire bien, pour montrer qu'on ne soucie pas du regard des autres alors que le monde tourne autour de ça, d'une façon ou d'une autre.
Mais il arrive qu'on s'absorbe assez dans ce qu'on fait pour que les journées défilent sans que le temps ne bouge, dans un certain sens un temps hors du temps comme quand on vit une musique assez fort pour disparaître et n'être que pur esprit. Tout s'emmêle et n'existe que pour le seul but d'exister, tout simplement. Alors et alors seulement, on peut vraiment créer.
Je me réjouis d'atteindre encore cet état second, celui qui me pousse à écrire, à m'interroger, à vieillir en quelque sorte. J'évolue. J'avance.
Ca fait que je n'ai pas à me plaindre de ma vie aujourd'hui et que j'ai quand même des trucs à dire.
Il y a quelque chose de précieux maintenant que j'essayerai de toutes mes forces de conserver.